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Titre
Paris, exposition universelle de 1900, rue des Nations
Datation
Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900
Datation min.
1900
Datation max.
1900
Commentaire datation
L'exposition Universelle se tient entre le 15 avril et le 12 novembre 1900.
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe amateur
Mention d’édition
Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900
Laboratoire photographique
Paris
Commentaire légende
Île-de-France
Lieu
Architecture
Milieu - Environnement
, , , ,
Mention dans l'image
Publicités sur le bateau qui circule sur la Seine : NESTLÉ DUBONNET QUINQUINA 81
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
non
Analyse du document
Le « concept » d'Exposition Internationale Universelle voit le jour au milieu du XIXe siècle ; c'est une célébration de la foi collective dans le progrès qui rassemble tout ce que la science, la technique et l'industrie savaient produire ou inventer de neuf. L'exposition Universelle de 1900 se tient du 15 avril au 12 novembre 1900. Elle couvre 112 hectares de part et d'autre de la Seine, depuis l'esplanade des Invalides jusqu'au Champ-de-Mars. C'est l'occasion pour la République naissante de donner à voir les dernières nouveautés et prouesses technologiques. Sur cette vue on aperçoit une partie de la rue des Nations qui se trouvait sur les bords de la Seine. Apparaissent ainsi de gauche à droite, une partie du pavillon de la Grande-Bretagne, le pavillon de la Belgique, celui de la Norvège, de l'Allemagne, de l'Espagne et de Monaco (en partie). Dans le fond on devine la silhouette de la tour Eiffel. La « Rue des Nations » est formée par une double ligne de palais et de pavillons des puissances étrangères entre l’esplanade des Invalides et le pont de l’Alma. Ces édifices représentent la participation officielle des états étrangers à l’Exposition de 1900. La plupart d’entre eux sont moins des bâtiments d’exposition que des sortes d’ambassades, dont l’objet bien délimité est de servir de lieu de réception ou de centre de réunions. Les principales de ces constructions sont situées, en bordure de Seine, partie sur la tranchée couverte du chemin de fer des Moulineaux, partie sur une plate-forme en ciment armé qui prolonge le quai et qui est supportée par des piliers de fonte solidement enfoncés dans le terre-plein des berges basses. Ils laissent libre, devant leur façade tournée vers le fleuve, une large terrasse bordée d’une balustrade. Quand on observe la photo de gauche à droite, le premier pavillon que l’on voit en partie est celui de la Grande-Bretagne. C’est un palais à charpente métallique en fer anglais, apporté de Londres, et construit par des ouvriers anglais. La plate-forme est en fer, les escaliers sont en fer, tout présente un aspect solide et définitif. D’un style sobre, avec ses tourelles d’angle, le couronnement sculpté de ses hautes baies vitrées, sa large terrasse, dont le mur tombe d’aplomb sur la Seine, le pavillon royal de la Grande-Bretagne reproduit Kingston-House, à Bradford-sur-Avon, dans le comté de Wiltshire, demeure princière du XVIe siècle, édifice classique, l’un des plus purs spécimens de l’architecture anglaise de cette époque. La façade est agréablement mouvementée par l’avancée de deux bowwindows percés de larges ouvertures. À côté, nous avons le Palais de la Belgique de style flamand. C’est une reconstitution fidèle d’un superbe spécimen de l’art gothique en Belgique, le ravissant hôtel de ville d’Audenarde, avec ses clochetons, ses statues et son ornementation sculpturale, profusion de guillochures et de dentelles. Ensuite, il y a le pavillon de la Norvège, construction exclusivement en bois, suivant la coutume de ce pays et sur le modèle des édifices nationaux. C’est, en effet, un chalet norvégien, avec ses décrochés de toits et de façades. Au rez-de-chaussée, une large galerie occupe l’emplacement de la terrasse-promenade qui court le long du quai. Puis, nous avons le palais de l’Allemagne. La charpente, restée apparente, a été faite avec un soin tellement scrupuleux qu’on la dirait édifiée par un maître du moyen âge. En réalité, l’architecte a savamment reconstitué un édifice civil, hôtel allemand dans le style du XVIe siècle. On retrouve là les motifs décoratifs qui sont admirés dans les monuments des vieilles cités germaniques. Avec ses grands pignons de couleur, son élégant beffroi, ses toits et ses clochetons aux tuiles colorées et vernissées, le palais de l’Allemagne constitue une œuvre intéressante et très visitée. Le pavillon suivant est le pavillon royal de l’Espagne. Son ornementation est également empruntée à la Renaissance, bien qu’elle diffère de celle du palais allemand. Elle a été inspirée par certains détails des plus remarquables monuments de la Péninsule italienne. Cet édifice, suivant la mode architecturale transmise à l’Espagne par les Maures, comprend un patio intérieur ou cour d’honneur formée par des galeries ornées de colonnes et de balustrades ; une haute tour adossée à l’un des côtés de l’édifice, et trois autres tours plus basses dont le couronnement rappelle celui du palais des comtes de Monterey, à Salamanque. L’une des façades est une reproduction de celle de l’Université d’Alcala, construite au XVIe siècle. Une autre rappelle la façade principale de l’Alcazar de Tolède, dont la construction remonte à Charles-Quint. Et finalement, la principauté de Monaco montre une élégante villa monégasque (que l’on voit en partie), édifiée sur pilotis dans la Seine même, et qui sert de section d’exposition.
Bibliographie
http://www.worldfairs.info/expopavillonslist.php?expo_id=8#38
Etat de conservation
bon
Support
Verre
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Magendie
Lieu de conservation
Lescar
Auteur de la numérisation
M. Saudax
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Janvier 2014
Lot
LOT24_MAGENDIE
Livraison
LIVRAISON_05
Contributeur à valider
Catherine Carponsin-Martin - Line Bernadat - Christian Bernadat
iptc (stereo)
Nom usuel
Mag2525
Auteur
Inconnu
Titre
Paris, exposition universelle de 1900, rue des Nations
Date de création
Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900
Ville
Paris
Région
Île-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin - Line Bernadat - Christian Bernadat
Nom de l'objet: Mag2525
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON_05