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Titre
Paris, Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937
Datation
1937
Datation min.
1937
Datation max.
1937
Commentaire datation
L'exposition ouvre au public du 25 mai au 25 novembre 1937
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe professionnel
Mention d’édition
1937
Editeur
Série
Numéro dans la série
00068
Laboratoire photographique
Paris
Commentaire légende
Île-de-France
Lieu
Architecture
Personnalité associée
Milieu - Environnement
, , ,
Objet manufacturé
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
non
Analyse du document
On a ici une vue du pavillon de la Belgique. Le pavillon de Belgique était constitué de 3 pavillons. Ceux-ci avaient été conçus par les architectes CELIS, EGGERICK, VERWILGHEM, SCHMITZ et VAN de VELDE. Les façades étaient revêtues de terres cuites et de céramiques associées à des cuivres. Le pavillon officiel, au coin du pont d’Iéna et du quai, s’ouvrait sur un hall d’honneur aux murs lambrissés de marbre noir belge, sur lesquels se détachaient quatre grandes tapisseries, tissées à Malines et exécutées d’après les cartons de JESPER, R. STREBELLE et SANDER WYNANTS. Elles avaient pour thème des sujets religieux : la fameuse procession des pénitents de Furnes qui remonte à 1445 et mettait en scène la Passion ; Hérode y voisinait avec les types locaux comme le marchand de beignets ; une synthèse joyeuse des « Ommegang » anversois et bruxellois où se mêlaient les saints et les géants ; la poursuite de Saint Evermère, la procession waltonne du Car d’Or de Mons où l’on pouvait voir Saint Georges terrassant le dragon, en plein Borinage, au milieu des « chinchins », hommes sauvages, diables aux habits de feuillage. Dans ce somptueux grand hall, on pouvait aussi admirer un panneau décoratif en dinanderie : « Monument au Travail », œuvre des « copères », nom familier que s’enorgueillissaient encore de porter les habitants de Dinant. C’est un hymne à coups de marteaux dédié au « labeur pauvre ». À cette salle succédait un jardin d’hiver qui contenait une exposition de l’art floral en Belgique. Dans la rotonde qui avait vue sur la Seine et dont le parquet en mosaïque était fait de bois du Congo étaient réunis les chefs d’œuvre de l’artisanat et de l’industrie d’art, d’éblouissantes dentelles, des cristaux du Val St Lambert, des émaux, des reliures, des céramiques, de l’art religieux er des meubles de luxe. Enfin, face au quai, s’ouvrait la galerie du tourisme. Le pavillon situé au pied de la Tour Eiffel groupait les produits de demi-luxe. Par derrière se trouvait le pavillon du Congo belge (architecte : PETIT) où étaient exposées les œuvres de cette grande colonie.
Bibliographie
http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/fr/archives_photo/visites_guidees/expo_1937.html
Etat de conservation
bon
Support
Verre
Dimensions
4,4 x 10,6 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Sépia
Propriétaire
M. Letellier
Lieu de conservation
Clamart
Auteur de la numérisation
Catherine Martin
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Mai 2013
Lot
LOT22_CHALONS
Contributeur à valider
Line BERNADAT
iptc (stereo)
Nom usuel
CHA044
Auteur
Inconnu
Titre
Paris, Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937
Date de création
1937
Ville
Paris
Région
Île-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Line Bernadat
Nom de l'objet: CHA044
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LOT22_CHALONS