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MIDR_PHA_152_0635.JPG

fichier associé : 1

stereo

Titre

Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Datation

Entre 1866 et 1900

Datation min.

1866

Datation max.

1900

Commentaire datation

Léon et Lévy sont actifs de 1866 à 1900

Auteur du cliché

Inconnu

Mention d’édition

Collection L.L.

Editeur

Série

Numéro dans la série

4470

Distributeur

Librairie Gangloff

Laboratoire photographique

Eaux-Bonnes

Légende sur document

4470 Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Commentaire légende

En bas à droite. Légende imprimée ; encre de couleur noire.

Localisation

Raw coordinate value: Pyrénées Atlantiques
invalidCoordinates

Lieu

Architecture

,

Milieu - Environnement

,

Texte au recto

PYRENEES COLLECTION L.L. 4470 Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Verso inscrit

Stéphanie Brossard et Christian Bernadat

Analyse du document

Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. On conçoit un véritable réseau de promenades face aux Pyrénées. Sous l'impulsion de quelques mécènes, on donne à voir les montagnes et les paysages grâce à des mises en scènes paysagères. Parmi ces promenades en surplomb de la ville, deux ont été aménagées du côté est de la commune, l’une appelé Promenade Eynard et l’autre baptisée Promenade de l’Impératrice quelques années après ses premiers séjours. Elles permettent de monter au-dessus de la ville, dégageant à cette occasion de très belles vues sur la ville puis sur le vallon du Valentin. C’est en poursuivant ce sentier que l’on atteint, quelques centaines de mètres plus haut, une vue sur la Cascade du Gros-Hêtre. La famille Gangloff est présente à Mulhouse depuis au moins le 19e siècle. Henri Gangloff possédait plusieurs affaires sur cette ville ; il était entre autre marchand d'art, éditeur de publications religieuses et éditeur de cartes postales. En 1904, il installe une galerie d'art « la galerie Gangloff » dans l'actuel Hôtel du Parc à Mulhouse. Ami des frères Braun, qui habitent le second étage du même bâtiment, il est fort probable qu'Henri Gangloff ait également commercialisé des vues stéréoscopiques cartonnées. Père de nombreux enfants il habitera pendant un temps au troisième étage du bâtiment avec toute sa famille ; il terminera sa carrière à Altkirch. Deux de ses fils, François et Henri, se lancent alors dans les années 1927-1930 dans l'ouverture d'une librairie à Strasbourg. François reviendra en 1933 à Mulhouse pour fonder son propre magasin. Ces deux librairies existent toujours. Renseignements M. Gangloff actuel libraire de Mulhouse.

Bibliographie

Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 108.

Etat de conservation

bon

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 18 cm.

Info développement

Positif

Info couleur

Sépia

Qualité de la stéréoscopie

bon

Propriétaire

Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées

Lieu de conservation

Unise des tramways (PAU)

Auteur de la numérisation

Société Jouve

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Juillet 2010

Lot

LOT03 PAU_MEDIATHEQUE


iptc (stereo)

Nom usuel

MIDR_PHA_152_0635

Auteur

Inconnu

Titre

Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Date de création

Entre 1866 et 1900

Légende

4470 Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Ville

Eaux-Bonnes

Région

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Stéphanie Brossard et Christian Bernadat


Nom de l'objet: MIDR_PHA_152_0635

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : LOT03 PAU_MEDIATHEQUE