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Titre
Les Eaux-Bonnes, la rue de l’Impératrice, vue depuis la promenade horizontale
Datation
Deuxième moitié du XIXe siècle
Datation min.
1851
Datation max.
1870
Commentaire datation
Début de l'activité de Plaut en 1851 et arrêt de sa production autour des années 1870.
Auteur du cliché
Plaut Henri ou Bertrand Alexandre
Fonction
Photographe/Editeur
Mention d’édition
H.P
Editeur
Série
Numéro dans la série
4.
Laboratoire photographique
Eaux-Bonnes
Légende sur document
Les Eaux-Bonnes de la Promenade horizontale
Commentaire légende
Légende manuscrite au dos de la carte.
Lieu
Architecture
, ,
Milieu - Environnement
, ,
Texte au recto
Pyrénées H.P.
Verso inscrit
oui
Texte au verso
N°4 Les Eaux-Bonnes de la Promenade horizontale PHA 152 (12) B.M. PAU
Analyse du document
Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. On conçoit un véritable réseau de promenades face aux Pyrénées. Sous l'impulsion de quelques mécènes, on donne à voir les montagnes et les paysages grâce à des mises en scènes paysagères. La Promenade horizontale est un de ces aménagements réalisés (àl'ouest de la commune)pour agrémenter le séjour des curistes et les occuper dans la journée, en dehors de leur « prise des eaux ». Cette promenade a été aménagée en 1844 par souscription d’un certain nombre de bienfaiteurs parisiens (Adolphe Moreau, le comte Ganay, le comte Dulong de Rosnay, Alexandre Devilie et le comte de Kergolay). Ils ont souhaité offrir aux curistes l’accès à une promenade aisée et de plain-pied, aménagée avec balustrades, treillages en bois et bancs. C’était le lieu de déambulation favori à l’issue de chaque journée de soins. A son point de départ, elle offre un point de vue sur une partie de la station. La photo nous montre l’arrivée aux Eaux-Bonnes en venant de Laruns : la rue se dénomme alors rue de l’Impératrice, en l’honneur de l’Impératrice Eugénie qui y avait ses habitudes et qui fut ici une bienfaitrice, après avoir été désignée comme rue Impériale, car elle était la rue principale, sur la route Impériale tracée par Napoléon 1er. Cette voie fut ensuite baptisée avenue Louis Barthou (ancien député des Basses-Pyrénées, puis Président du Conseil), pour lui rendre hommage après son assassinat le 9 octobre 1934, en tant que ministre des Affaires étrangères, aux côtés du roi Alexandre 1er de Yougoslavie lors de son assassinat à Marseille.
Bibliographie
Plaut, Henri, Catalogue des collections d'épreuves stéréoscopiques.
Etat de conservation
moyen
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
7,5 x 15,5 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Qualité de la stéréoscopie
bon
Propriétaire
Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées
Lieu de conservation
Usine des tramways (Pau)
Auteur de la numérisation
Société Jouve
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Juillet 2010
Lot
LOT03 PAU_MEDIATHEQUE
iptc (stereo)
Nom usuel
MIDR_PHA_152_0012
Auteur
Plaut Henri ou Bertrand Alexandre
Titre
Les Eaux-Bonnes, la rue de l’Impératrice, vue depuis la promenade horizontale
Date de création
Deuxième moitié du XIXe siècle
Légende
Les Eaux-Bonnes de la Promenade horizontale
Ville
Eaux-Bonnes
Région
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: MIDR_PHA_152_0012
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LOT03 PAU_MEDIATHEQUE