Titre

Vue sur un Zeppelin passant au-dessus d’un toit

Datation

Entre 1928 et 1937

Datation min.

1928

Datation max.

1937

Commentaire datation

Période d'activité du Graf Zepellin et de l'Hindenbourg

Auteur du cliché

Inconnu

Fonction

Photographe amateur

Mention d’édition

Entre 1928 et 1937

Lieu

France

Architecture

Maison

Milieu - Environnement

Zeppelin

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

non

Analyse du document

Il pourrait s'agir du Graf Zeppelin, en service de 1928 à 1937, ou de l'Hindenbourg (1936-1937). Durant l’entre-deux-guerres, la firme Zeppelin a affrété deux dirigeables pour le transport de passagers, sous deux raisons sociales distinctes (Deutsche Luftschiffahrts AG – DELAG) et (Deutsche Zeppelin Reederei – DZR) : le « Graf Zeppelin » (n° de série LZ127) et le « Hindenbourg » (n° LZ129). Le « Graf Zeppelin » a été en exploitation du 1928 à 1937, le « Hindenbourg » de mars 1936 jusqu’à son accident dramatique en le 6 mai 1937, accident qui a provoqué l’arrêt d’exploitation du transport de passagers par ce mode de locomotion. Le problème était que ces aéronefs étaient gonflés à l’hydrogène, gaz hautement inflammable, alors que les Etats-Unis maîtrisaient déjà l’hélium, mais refusaient d’autoriser l'exploitation du brevet par les Allemands. Si le Graf Zeppelin se rendit d’abord célèbre par un tour du monde qui le conduisit en 1929 au-dessus de l’URSS, de l’Arctique et de l’Amérique du Sud, il effectua de nombreux autres voyages vers un grand nombre de destinations de l’hémisphère nord. Mais il instaura surtout des liaisons transatlantiques régulières, au départ de Friedrichshafen en Allemagne, soit à destination de Pernambouc au Brésil, soit à destination de de Lakehurst dans le New Jersey aux Etats-Unis. A eux deux, ces dirigeables accomplirent plus de 150 traversées transatlantiques, emportant entre une vingtaine et une soixantaine de passagers dans des conditions de confort voisines de celles des paquebots, mais avec une durée de voyage considérablement plus courte (autour de 4 jours ½ à l’aller et 3 jours au retour) : c’était alors le seul moyen d’effectuer une traversée rapide de l’Atlantique. Le voyage était assuré par 37 hommes d’équipage qui utilisaient comme instruments de navigation le gyrocompas, le sextant à bulle et la sonde acoustique, à une vitesse de croisière d’environ 75 km/h. La compagnie allemande qui l’exploitait était fortement subventionnée par le gouvernement allemand. Pour réaliser leur traversée, ils transitaient par le ciel français, suscitant l’étonnement des foules, et ce qui put donner lieu à la prise de clichés, comme celui-ci, du dirigeable passant au-dessus des toits. : - à l’aller au départ de sa base de Friedrichshafen (en Bavière), il suivait la vallée du Rhône, passant au-dessus de Bâle, Genève, Lyon, Les Saintes Maries de la Mer, continuant ensuite en suivant les côtes méditerranéennes françaises puis espagnoles ; - au retour, soit par une route nord abordant la France vers Nantes, puis Tours, Dijon et une remontée de la haute vallée du Rhône, - soit par la même route qu’à l’aller en remontant intégralement la vallée du Rhône française. En l’absence d’indication plus précise, notamment sur la date de prise de vue, ce cliché montre un dirigeable Zeppelin qui peut être soit le Graf Zeppelin soit le Hindenbourg. Ainsi, on le voit, de nombreux lieux en France ont pu voir transiter un de ces deux « vaisseaux des airs ».

Bibliographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/LZ_127_Graf_Zeppelin

Etat de conservation

bon

Support

Verre

Dimensions

4,4 x 10,6 cm

Info développement

Négatif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Vergnieux

Lieu de conservation

Pessac

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Lot

LOT17 VERGNIEUX

Livraison

LIVRAISON04

Contributeur à valider

Jean-Claude Huguet et Christian Bernadat, avec l'expertise

Nom usuel

RVX056

Auteur

Inconnu

Titre

Vue sur un Zeppelin passant au-dessus d’un toit

Date de création

Entre 1928 et 1937

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Jean-Claude Huguet et Christian Bernadat