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Titre
Exposition Universelle de 1900 à Paris
Datation
1900
Datation min.
1900
Datation max.
1900
Commentaire datation
L'exposition Universelle eut lieu d'avril à novembre 1900
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe professionnel
Mention d’édition
1900
Editeur
,
Laboratoire photographique
Paris
Légende sur document
Le vieux Paris
Commentaire légende
Légende manuscrite au dos de la carte
Lieu
Architecture
,
Personne photographiée
Milieu - Environnement
, ,
Objet manufacturé
Mention dans l'image
Nombreuses images publicitaires : Contrexeville Pavillon Savon Minéral L.J Lecat Maison Braillon - Blouses, Tabliers 35 rue Berger Amer Picon
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
oui
Texte au verso
Le vieux Paris P1/908
Analyse du document
Exposition Universelle de 1900 à Paris. Cette photo fait partie d'un reportage composé de 7 vues (SAB215 à 220 + SAB466 & 468) dont deux photos sont en double (SAB215 & 218, et SAB217 & 468). Le « concept » d'Exposition Internationale Universelle voit le jour au milieu du XIXe siècle, comme une célébration de la foi dans le progrès en rassemblant tout ce que la science et l'industrie savait produire ou inventer de neuf. La première Exposition Internationale Universelle a lieu sous le Second Empire à Paris en 1849, vite suivie par Londres en 1851. Les grandes nations y expriment leur compétition dans une succession effrénée de manifestations : 1855 et 1867 où, pour la première foi la manifestation a lieu sur le Champ-de-Mars. La République naissante se place dans la continuité du Second Empire avec une manifestation tous les 11ans : 1878, 1889, puis 1900. Cette dernière se tient du 15 avril au 12 novembre 1900. Elle couvre 112 hectares de part et d'autres de la Seine, depuis l'esplanade des Invalides jusqu'au Champ-de-Mars. 48 à 50 millions de personnes vont la fréquenter : ce sera un record depuis jamais égalé. Les innovations sont partout : dessertes cadencées en bateaux sur la Seine, transports électriques, trottoir roulant (la « Rue de l'Avenir »), éclairage à l'électricité, apparition de la première ligne de Métropolitain (Porte de Vincennes - Porte Maillot), construction de trois nouvelles gares (Orsay, Invalides, Lyon), projection des films des frères Lumières, construction des Petit et Grand Palais, inauguration du Pont Alexandre III… La vue est prise à la sortie du Pont de l'Alma en regardant vers l'aval : cet ensemble de bâtiments dans le style médiéval dit « troubadour » alors très en vogue, y compris l'église, était dénommé « Vieux Paris » Le Vieux paris est une reconstitution historique grandiose du Paris médiéval, sur la rive droite de la seine, situé entre le pont de l’Alma et la passerelle du Palais des armées de terre et de mer, occupant un espace de 6 000 mètres carrés, partie sur la berge, partie sur une large emprise élevée sur pilotis dans la Seine même. Sa façade n’a pas moins de 260 mètres. La conception de l’attraction a été dirigée par Albert ROBIDA, historien de Paris à cette époque. Mise en place par une société privée, cette attraction se visitait après avoir payé une entrée entre 50 centimes et 2 francs, suivant l’heure et le jour de la semaine. Pour se reconnaître dans cet amoncellement de constructions qui rappelle bien l’aspect enchevêtré des vieilles cités du Moyen Âge, il faut le diviser en trois groupes pricipaux : le quartier des Écoles, à l’entrée, près du pont de l’Alma, avec ses rues serpentant entre la porte Saint-Michel, la tour du Louvre et l’église Saint-Julien des Ménétriers ; la parie centrale, après la place Saint-Julien, sur laquelle s’élève un des édifices les plus fameux de la Renaissance, la chambre des comptes du XVIe siècle, disparue dans l’incendie de 1737. Là, dans un ensemble de constructions, restes d’hôtels ou logis fatigués par les siècles encadrant une vaste cour, la Cour de Paris, se trouve un théâtre-concert. Le troisième quartier, enfin, comprend un pont à maisons, le Pont-au-Change, dominé par quelques bâtiments du Grand-Châtelet, le palais, avec sa grande salle et l’escalier de la Sainte-Chapelle, un coin de la rue de la foire Saint-Laurent, et enfin une rampe dominant la tour de l’Archevêché et diverses autres constructions. Bien entendu, le Vieux Paris est habité par de « Vieux Parisiens » en costumes du temps qui restituent, sous les yeux du visiteur, la vie réelle de l’époque avec ses mœurs, ses travaux, ses plaisirs, ses fêtes.
Bibliographie
Ce fabuleux XIXe siècle, Pierre Sipriot, Ed. Belfond 1990.
Etat de conservation
excellent
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
8,7 x 17,5 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Sépia
Propriétaire
Société Archéologique de Bordeaux
Lieu de conservation
Bordeaux
Auteur de la numérisation
Judith Carponsin
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Juillet 2011
Lot
LOT15 SAB
Contributeur à valider
Line BERNADAT
iptc (stereo)
Nom usuel
SAB466
Auteur
Inconnu
Titre
Exposition Universelle de 1900 à Paris
Date de création
1900
Légende
Le vieux Paris
Ville
Paris
Région
Île-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Christian Bernadat et Line Bernadat
Nom de l'objet: SAB466
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LOT15 SAB