stereo
Titre
Eaux-Bonnes, vue sur la cascade du Valentin
Datation
Entre 1855 et 1899
Datation min.
1855
Datation max.
1899
Commentaire datation
Photographe professionnel
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe professionnel
Mention d’édition
Entre 1855 et 1899
Editeur
Série
Distributeur
Labrotti opticien
Laboratoire photographique
Eaux-Bonnes
Commentaire légende
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Lieu
Architecture
Milieu - Environnement
, , ,
Texte au recto
Environs d'Eaux-Bonnes
Verso inscrit
oui
Texte au verso
Tampon de la maison Labrotti : LABROTTI Opticien 58, cours de l'Intendance, 58 Bordeaux P1/705
Analyse du document
Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. L’environnement de la station comporte de nombreuses cascades. Le Valentin est le torrent qui coule au pied des Eaux-Bonnes (sur son flanc nord)et qui va se déverser un peu plus loin dans le gave d'Ossau. Cette cascade se situe juste en contrebas de la commune, comme on peut en juger sur cette photo. A cette époque, le chemin pour y descendre était relativement escarpé. L’eau y chute d’environ 540 m (180 pieds) dans un large bassin qui provoque une fraîcheur remarquable, même en été.
Bibliographie
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
8,8 x 17,8 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Sépia
Propriétaire
Société Archéologique de Bordeaux
Lieu de conservation
Bordeaux
Auteur de la numérisation
Judith Carponsin
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Juillet 2011
Lot
LOT15 SAB
iptc (stereo)
Nom usuel
SAB304
Auteur
Inconnu
Titre
Eaux-Bonnes, vue sur la cascade du Valentin
Date de création
Entre 1855 et 1899
Ville
Eaux-Bonnes
Région
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: SAB304
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LOT15 SAB