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CAL0497.jpg

fichier associé : 1

stereo

Titre

Inde française : L'église Sainte-Thérèse à Mahé

Datation

1860

Datation min.

1860

Datation max.

1860

Commentaire datation

Plusieurs vues de la série où figurent des journaux du temps peuvent être datées avec une précision de quelques semaines. Il n'est pas déraisonnable de penser que les différents clichés de cette série homogène ont été produits à la même époque ou à peu d'années d'intervalle.

Auteur du cliché

Inconnu

Mention d’édition

1860

Numéro dans la série

40

Laboratoire photographique

Mahé

Légende sur document

40 (?) Eglise Sainte Thérèse à Mahé

Commentaire légende

La légende est inscrite à la pointe sous l'image de gauche.

Lieu

Architecture

Personne photographiée

,

Texte au recto

40 (?) Eglise Sainte Thérèse à Mahé

Verso inscrit

non

Analyse du document

Dans la relation ( Voyage de Malabar, 1859) qu'il a publiée à peu près à l'époque où cette série de clichés ont été pris, Fleuriot de Langle décrit succinctement la ville de Mahé et l'église Sainte-Thérèse (une assez jolie chapelle lui est dédiée) visible sur ce stéréogramme : Situé à la côte de Malabar, par 11° 42′ 8" de latitude nord et 73° 4' 10" de longitude orientale, [le comptoir de Mahé] est la seule possession que la France ait gardée sur cette côte, car on ne peut appeler du nom de possessions les loges de Calicut et de Surate, qui se louent à des particuliers. La petite ville de Mahé, située sur la rive gauche d'une rivière qui pénètre assez profondément dans les terres, est très-riante ; les maisons sont entourées de jardins et ensevelies au milieu de bosquets de cocotiers. Les Aldées, qui ont été rétrocédées à la France, sont séparées de la ville, et il a été construit une route pour fréquenter ces villages. La population des deux districts réunis ne dépasse pas sept mille âmes, qui vivent sur un terrain d'environ six cents hectares. Trois mille âmes habitent la ville proprement dite, et quatre mille les Aldées. Cette population est heureuse et satisfaite de vivre sous la bannière de la France. La richesse de ces Indiens consiste en palmiers. Le gouvernement français laisse cette petite population jouir en paix du fruit de ses cocotiers, tandis que les sujets de la Grande-Bretagne, qui les entourent de tous côtés, payent au collecteur neuf roupies, c'est-à-dire près de vingt et un francs par pied de cocotier. Mahé n'a aucun édifice public. La maison du gouverneur appartient à un riche particulier auquel on la loue pour les besoins de l'administration ; elle est vaste et située auprès de l'embarcadère, au lieu où était autrefois une des batteries qui défendaient Mahé. Un second fort bastionné existait au sommet de la ville et croisait ses feux avec les batteries de la mer. Il ne reste aujourd'hui que les ruines des forts que nous avions élevés à Mahé pour nous en assurer la possession. La rivière de Mahé est obstruée par un banc qu'on peut passer à la marée haute; l'eau devient plus profonde dès qu'on a surmonté cet obstacle, et une grande quantité de tartanes viennent s'y mettre à l'abri. L'activité commerciale de Mahé est assez considérable pour alimenter un mouvement de quarante à cinquante navires. Un pont, qui n'est pas achevé, doit mettre en rapport les deux rives de la rivière de Mahé, que l'on passe aujourd'hui en bac. La population de Mahé se divise en trois groupes religieux : les Indous purs ont conservé les divers rites de leurs pères et se divisent en plusieurs castes, ainsi que dans toute l'Inde ; celle des Tchatrias ou guerriers prend à Mahé la dénomination de Nayrs ; elle était brave et a vaillamment combattu pour son indépendance lors de l'apparition des Portugais sur la côte de l'Inde. Les femmes nayres ont le privilège d'avoir plusieurs maris. « Lorsqu'un des Nayrs est entré chez une femme, il dépose à la porte son épée et ses sandales. Cette porte devient sacrée dès ce moment, et on n'a jamais vu qu'il se soit élevé aucune querelle parmi eux au sujet de la violation de ce privilége. (…) Les chrétiens sont assez nombreux à Mahé ; ils proviennent soit des anciennes conversions faites par les Portugais, soit du mélange de cette nation avec les femmes du pays. La religion catholique est acceptée sur toute cette côte, et les missionnaires peuvent pénétrer parmi les populations sauvages qui habitent les Ghâtes. Mahé est sous l'invocation de sainte Thérèse, et une assez jolie chapelle lui est dédiée ; le toit de cette église est modestement fait de paille. Le jour de sainte Thérèse, tous les habitants de Mahé viennent, sans exception de culte, offrir leur prière à Dieu et leur offrande à la sainte. --------- L'épreuve en verre est fendue sur toute sa longueur.

Bibliographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Inde_fran%C3%A7aise

Etat de conservation

moyen

Support

Verre

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

José Calvelo

Auteur de la numérisation

José Calvelo

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Mai 2022

Lot

LOT37_CALVELO

Livraison

LIVRAISON 06

Contributeur à valider

José Calvelo


Nom de l'objet: CAL0497

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : LIVRAISON 06