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Titre
Paris - Départ du bateau de Saint-Cloud
Datation
Vers 1860
Datation min.
1860
Datation max.
1864
Commentaire datation
La mise sur le marché de la série a été annoncée dans différentes publications
Auteur du cliché
Ferrier Claude-Marie et Soulier Charles
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
Vers 1860
Editeur
Série
Numéro dans la série
15 bis
Laboratoire photographique
Paris
Légende sur document
(Numéro d'ordre caché) Départ du bateau de Saint-Cloud, N° 2, Paris.
Commentaire légende
Ile-de-France
Localisation
Architecture
, ,
Milieu - Environnement
, , , ,
Objet manufacturé
Texte au recto
Départ du bateau de Saint-Cloud, N° 2, Paris.
Verso inscrit
non
Analyse du document
En avril 1861, Ferrier et Soulier offrent à la Société Française de Photographie un assortiment de vues stéréoscopiques instantanées, représentant différentes vues de Paris, avec des personnages, des chevaux, des voitures en mouvement. Bien qu'il soit impossible de connaître les dates de prise de vue, il n'est pas déraisonnable de croire que les clichés ont été saisis pendant l'été 1860, lorsque la lumière offrait des conditions idéales pour les opérations photographiques, plutôt que pendant les mois d'hiver ayant immédiatement précédé le don à la SFP. Apparemment, les arbres sont feuillus dans la plupart des instantanés parisiens, et des prises de vue en mars sont donc improbables. Element capital de cette petite révolution dans l'univers photographique : la mise sur le marché par l'opticien Dallmeyer, dès le mois de mai 1860, d'un objectif « rapide » tout spécialement conçu pour la photographie stéréoscopique. Ce nouvel outil a permis à des opérateurs tels que Ferrier-Soulier et William England (dans leurs séries parisiennes respectives) ou bien encore Charles Breese (dans ses marines) d'ouvrir de nouveaux domaines à la photographie instantanée. La même année, au demeurant, les vues instantanées sont déjà commercialisées, comme le précise en décembre 1861 un certain Th. Bemfield dans Le Moniteur scientifique : On s'est beaucoup occupé, et avec raison, pendant ces derniers mois, d'épreuves très remarquables mises dans le commerce par MM. Ferrier père et fils et Soulier ; ce sont des instantanéités. Jamais rien d'aussi parfait n'avait été obtenu ; dans les rues et les boulevarts (sic) que représentent leurs épreuves, chevaux, piétons, voilures, etc., tout est en mouvement, c'est la vie prise sur le fait ; et, notons bien ceci, la représentation n'est pas, dans ces épreuves, faite par à peu près, l'instantanéité est réussie d'une manière parfaite et absolue ; il n'est pas un corps en mouvement dont les lignes ne soient nettes et définies, et, nulle part, elles ne présentent ce flou, ce fogging que l'on avait trouvé jusqu'ici sur presque toutes les épreuves instantanées. L'emploi d'objectifs très-bien calculés et à foyer très-court, et surtout l'addition d'une petite quantité d'acide formique au bain révélateur, ont permis à MM. Ferrier père et fils et Soulier d'obtenir ces résultats vraiment surprenants. Placées dans un stéréoscope, où le relief vient animer toute la foule qu'elles représentent, ces épreuves produisent un effet saisissant et absolument nouveau. Il s'agit ici de l'une des trois vues (N° 1, 2 ou 3) numérotées « 15 bis » dans le catalogue Ferrier-Soulier et intitulées Bateau de Saint-Cloud. Il n'est pas question ici, bien entendu, des piétons et des chevaux qu'évoquent les articles cités, mais d'une vie fluviale qui, sous le Second Empire, était infiniment plus active qu'aujourd'hui. Pendant la belle saison, précise en 1863 le Guide parisien d'Adolphe Joanne, on trouve en aval du pont Royal, près du quai d'Orsay, de petits bateaux à vapeur, qui font un service irrégulier entre Paris et Saint-Cloud. Le prix des places est d'un franc par personne. Ces bateaux prennent des voyageurs au quai d'Orsay, au pont de la Concorde et à Billancourt. Les photographes ont installé leur chambre noire sur le pont de la Concorde, probablement. Celui-ci leur donnait une vue directe sur le pont Royal, à une certaine distance, et sur les vapeurs à aubes prenant la direction de Saint-Cloud. Sur la droite, près du pont Royal, on aperçoit les bains Deligny et la frégate qui, selon les époques, fit office de bateau-école, de restaurant et, même, d'établissement de… bains de mer !
Bibliographie
Etat de conservation
excellent
Support
Verre
Info développement
Positif
Info couleur
Couleur
Propriétaire
José Calvelo
Auteur de la numérisation
José Calvelo
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Mai 2022
Lot
LOT37_CALVELO
Livraison
LIVRAISON 06
Contributeur à valider
José Calvelo
iptc (stereo)
Nom usuel
CAL0492
Auteur
Ferrier Claude-Marie et Soulier Charles
Titre
Paris - Départ du bateau de Saint-Cloud
Date de création
Vers 1860
Légende
(Numéro d'ordre caché) Départ du bateau de Saint-Cloud, N° 2, Paris.
Ville
Paris
Région
Ile-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
José Calvelo
Nom de l'objet: CAL0492
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON 06