Titre

Martigues, vue générale prise depuis le quartier de Jonquières

Datation

Entre 1880 et 1920

Datation min.

1880

Datation max.

1920

Commentaire datation

L'auteur de la photographie est décédé le 3 avril 1920.

Auteur du cliché

Guitard du Marès Daniel Théodore

Fonction

Photographe amateur

Mention d’édition

Entre 1880 et 1920

Numéro dans la série

12

Laboratoire photographique

Martigues

Légende sur document

Vue Gle des Martigues. - (B. du Rhône) prise de St Eloi

Commentaire légende

Légende manuscrite au dos de la carte

Localisation

Lieu

Martigues

Milieu - Environnement

Etang de Berre

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

oui

Texte au verso

Vue Gle des Martigues. - (B. du Rhône) prise de St Eloi 12

Analyse du document

Martigues, dans les Bouches du Rhône, est établie en bordure de l’étang de Berre, sur la voie d’eau canalisée que l’on désigne comme canal de Marseille au Rhône, ou canal de Caronte. Au débouché de l’étang de Berre, en direction de Port-de-Bouc et du golfe de Fos, ce canal se dédouble, enserrant l’Île qui forme la vieille ville de Martigues : la branche nord prend le nom de canal de Baussengue et la branche sud, celui de canal Galiffet. Au centre de l’Île, un canal secondaire, le canal Saint-Sébastien, traverse le centre historique en formant un coude. Cette courbe liquide, bordée de maisons colorées qui abrita pendant longtemps des barques de pêche le long des quais (concurrencées aujourd’hui par les bateaux de plaisance), a reçu le joli surnom de « miroir aux oiseaux ». Cet environnement et ces trois canaux font penser à Venise (et même encore davantage à Burano). C’est donc légitimement que la petite cité provençale a souvent été baptisée la « Venise provençale ». C’est sous cette appellation qu’elle fut célébrée avec emphase en 1934 par Henri Allibert et René Sarvil dans une chanson de l’opérette Arènes joyeuses, sur une musique de Vincent Scotto. Cependant l’aspect contemporain de ce site est en fait le résultat de grands travaux de réaménagement qui ont commencé sous le Second Empire pour se terminer en 1929. En particulier, à partir de 1922, une grande partie de l’Île, autour du canal Saint-Sébastien, a été profondément remaniée, tandis qu’une île qui encombrait le centre du canal Galiffet, a été supprimée. Aucune Eglise Saint-Eloi n’est répertoriée à Martigues, même à la fin du XIXe siècle. Peut-être y a-t-il eu confusion du photographe, dans la mesure où Saint-Eloi est en effet honoré, une fois par an à Martigues. La photo pourrait être prise depuis le quartier de Jonquières, en bordure sud de l’étang de Berre.

Bibliographie

Jean Bellis, Ports de France, 1860-1920, Marines Editions

Etat de conservation

bon

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 18 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Sépia

Propriétaire

Mme Gaye

Lieu de conservation

Escoussans

Auteur de la numérisation

Judith Carponsin

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Avril 2011

Lot

LOT09 GAYE

Nom usuel

CG090

Auteur

Guitard du Marès Daniel Théodore

Titre

Martigues, vue générale prise depuis le quartier de Jonquières

Date de création

Entre 1880 et 1920

Légende

Vue Gle des Martigues. - (B. du Rhône) prise de St Eloi

Ville

Martigues

Région

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Christian Bernadat