stereo
Titre
Venise - Ouvrières employées à l'enfilage des perles de verre
Datation
Vers 1865
Datation min.
1860
Datation max.
1870
Commentaire datation
Photographe et éditeur
Auteur du cliché
Attribué à Antonio Perini
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
Vers 1865
Editeur
,
Numéro dans la série
00154
Laboratoire photographique
Venise
Légende sur document
154. VENISE. – VERRERIES. ENFILAGE. (+ texte explicatif)
Commentaire légende
Vénétie
Lieu
Personne photographiée
,
Objet manufacturé
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
oui
Texte au verso
Sur une étiquette d'un jaune légèrement rosé collée au verso du carton de montage : 154. VENISE. – VERRERIES. ENFILAGE. Sixième opération de l'Art du Margariter ou de la réduction des Cannes d'émail et de verre en perles. – Les femmes employées à cette opération, dites Impiraresse, enfilent un grand nombre de perles à la fois au moyen de longues aiguilles fort minces, après quoi elles assemblent les rangs de perles enfilées en masses formant aux extrémités des glands avec le surplus des fils de soie jaune. Les masses sont livrées au commerce de différentes longueurs et grosseurs, suivant les qualités des perles.
Analyse du document
L'art de la verrerie, importé d'Orient vraisemblablement, aurait pris à Venise une extension importante dès le XIIIe siècle. La cité des doges a longtemps exporté sa verroterie au Moyen-Orient et jusqu'en Chine. Cette production était souvent composée de petites pièces très appréciées en Asie et en Afrique : pierres factices, perles, colliers, etc., qui rentraient dans la catégorie de « l'arte del margaritaio ». Mais à côté de cette industrie s'en développa une autre – vaisselle, miroirs, lustres – qui fait encore aujourd'hui la réputation de la cité et tout particulièrement de Murano. Pour des raisons de sécurité, en effet, les industries de la verrerie, dont les fours exposaient la Sérénissime aux risques d'incendie, au lieu de rester dans la cité, se trouvèrent rapidement confinées sur cette petite île. Les différentes verreries de Venise auraient encore occupé, vers 1860, quelque 2500 ouvriers et 700 ouvrières. Ces dernières auraient majoritairement été chargées d'enfiler les perles, travail qu'elles effectuaient parfois à domicile. ------------------ L'attribution du stéréogramme à Antonio Perini se justifie par l'existence d'au moins un tirage (CAL0164) portant A LA FOIS le timbre sec du photographe ET une étiquette aux particularités typographiques similaires à celles de la légende collée au verso de la vue. Seule une petite partie de la production stéréoscopique du photographe, hélas, porte sa marque. Tant que d'autres tirages présentant ces caractéristiques (timbre + étiquette) n'auront pas été mis au jour, l'attribution à Perini gardera, bien évidemment, une part d'incertitude.
Bibliographie
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Calvelo
Auteur de la numérisation
José Calvelo
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Décembre 2020
Lot
LOT37_CALVELO
Livraison
LIVRAISON 05
Contributeur à valider
José Calvelo
iptc (stereo)
Nom usuel
CAL396
Auteur
Attribué à Antonio Perini
Titre
Venise - Ouvrières employées à l'enfilage des perles de verre
Date de création
Vers 1865
Légende
154. VENISE. – VERRERIES. ENFILAGE. (+ texte explicatif)
Ville
Venise
Région
Vénétie
Pays
Italie
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
José Calvelo
Nom de l'objet: CAL396
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON 05