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MAG9462.JPG

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Titre

Saint-Cloud, la Grande Cascade du parc du château de Saint-Cloud, seul élément rescapé des destructions consécutives au siège de Paris au cours du mois de janvier 1871

Datation

Février à mars 1871

Datation min.

1871

Datation max.

1871

Commentaire datation

Photo prise après l'armistice et avant le début de la Commune

Auteur du cliché

Inconnu

Mention d’édition

Février à mars 1871

Editeur

Série

Laboratoire photographique

Saint-Cloud

Commentaire légende

Ile-de-France

Lieu

Architecture

, , , , ,

Personnalité associée

, , ,

Milieu - Environnement

, ,

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

oui

Texte au verso

Saint-Cloud, les Grandes Eaux, 1/1, 30, 68

Analyse du document

Le 4 septembre 1870, Napoléon III lui-même signe la capitulation devant l’armée prussienne. Un Gouvernement de Défense nationale prend de fait en main les intérêts du pays, sous la direction de Gambetta. Mais, pendant tout l’hiver, les armées allemandes occupent les zones qu’elles avaient conquises, et soumettent en particulier Paris à un siège très dur, obligeant le gouvernement à aller s’installer à Bordeaux. A partir du 5 janvier, les Allemands durcissent leur pression et bombardent la ville de Paris et ses environs pendant plusieurs heures chaque nuit. Il n’y a plus de combat de grande ampleur entre la seconde bataille de Buzenval (19 janvier 1871) et la signature de la convention d’armistice (28 janvier 1871) ; pourtant, la ville de Saint Cloud presque totalement détruite. En effet, après la bataille de Buzenval, les Allemands installent un système de défense dans le parc de Saint-Cloud (qui domine Paris). Très certainement animés d’un désir de vengeance, ils entreprennent, du 22 au 27 janvier, la destruction systématique de la ville de Saint-Cloud. Des incendies allumés chaque jour transforment les quartiers en décombres. Pour tenter de se défendre, les Français tirent, depuis le fort du Mont Valérien, une pluie d’obus en direction des batteries ennemies. Un certain nombre de tirs touchent le palais qui s’embrase, mettant fin à près de trois siècles d’Histoire de France. Il demeure à l’état de ruine pendant près de 20 ans. Par soucis d'économie et pour faire table rase d'un passé royaliste et impérial (c’est de cet endroit que Napoléon III était parti pour Sedan) encore trop présent pour la république naissante, le gouvernement en ordonne la démolition en 1892. La Grande Cascade présentée par cette vue est l’élément le plus spectaculaire du parc qui soit resté en place. Construite au 17ème siècle sur les plans de Lepautre, elle a été agrandie par Jules Hardoin-Mansart. Le photographe a voulu ici immortaliser, certainement quelques semaines ou quelques mois après le drame de l’incendie du château, cette relique d’un passé glorieux, peut-être au moment où il a pu circuler librement dans cette zone, c’est-à-dire après la signature de l’armistice (28 janvier), et avant l’insurrection de la Commune (février ou mars 1871).

Bibliographie

Dictionnaire d’Histoire de France, sous la direction d’Alain Decaux et d’André Castelot, Librairie Perrin, 1986, Article Guerre de 1870.

Etat de conservation

bon

Support

Photographies collées sur carton

Info développement

Positif

Info couleur

Sépia

Propriétaire

M. Magendie

Lieu de conservation

Lescar

Auteur de la numérisation

Arnaud Saudax

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Avril 2020

Lot

LOT24_MAGENDIE

Livraison

LIVRAISON_02


iptc (stereo)

Nom usuel

MAG9462

Auteur

Inconnu

Titre

Saint-Cloud, la Grande Cascade du parc du château de Saint-Cloud, seul élément rescapé des destructions consécutives au siège de Paris au cours du mois de janvier 1871

Date de création

Février à mars 1871

Ville

Saint-Cloud

Région

Ile-de-France

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Christian Bernadat


Nom de l'objet: MAG9462

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : repertoire 21