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QBT041.jpg

fichier associé : 1

stereo

Titre

Paris, porte principale lors de l'Exposition universelle de 1900

Datation

Entre 1900 et 1901

Datation min.

1900

Datation max.

1901

Commentaire datation

En fonction des mentions dans la légende

Auteur du cliché

White Hawley C.

Fonction

Photographe et éditeur

Mention d’édition

H.C. White Co.

Editeur

Série

Numéro dans la série

10250

Laboratoire photographique

Paris

Légende sur document

10250 Monumental Gate, Grand Entrance to Paris Exposition of 1900

Commentaire légende

Légende imprimée sous l'image de droite

Lieu

Architecture

, ,

Personne photographiée

,

Personnalité associée

,

Milieu - Environnement

, , , , ,

Objet manufacturé

, ,

Mention dans l'image

Sur le fiacre : ED JOANNE 55 57

Texte au recto

A gauche: H. C. WHITE CO., NEW YORK, LONDON, PARIS. Works, North Bennington, Vt., U. S. A. A droite de l'image : The « PERFEC » STEREOGRAPH. (Trade Mark.) Patented April 14, 1903. Other Patents Pending. Sous l'image de droite : 10250 Monumental Gate, Grand Entrance to Paris Exposition of 1900 Copyright 1901 by H. C. White Co.

Verso inscrit

non

Analyse du document

La porte principale de l'exposition de 1900, "la Porte Monumentale" aussi dénommée "la Porte Binet" du nom de son architecte. Commandée en décembre 1896, et construite de mars 1899 à mi-avril 1900. Cet arc richement orné ne manque pas d'une certaine grandeur avec ses trois arceaux s'affrontant par leur base et supportant un dôme surbaissé. L'arche principale, en façade sur la Place de la Concorde, s’épanouit à son sommet en une sorte de large fronton, au milieu duquel se projette en avant la proue du vaisseau de la Ville de Paris sur laquelle chante le coq gaulois. Au-dessus, s’élève à 35 mètres une statue de 6 mètres de hauteur, œuvre de Paul MOREAU-VAUTHIER, représentant la Ville de Paris accueillant ses hôtes L’originalité de cette figure réside surtout dans son modernisme. Rompant avec la tradition des allégories grecques et romaines, son auteur a reproduit hardiment une Parisienne mondaine, mise à la dernière mode, à la fois hautaine et séduisante. De chaque côté de l’arche, deux exèdres portent chacun une grande frise décorative cintrée, de 9m 50 de développement sur 2m 16 de hauteur, en grès flammé, c’est-à-dire, à teinte grise sillonnée de traînées rougeâtres. C’est la frise du Travail, exécutée par le statuaire GUILLOT, représentant, plus grands que nature, des ouvriers et artisans de tous les corps de métiers qui apportent leurs œuvres à l’Exposition Universelle. Ces frises relient le corps du monument à deux pylônes latéraux de 35 mètres de hauteur, surmontés de puissants fanaux électriques. Sous la frise et dans le soubassement, règne une théorie d’animaux se détachant sur des lianes. La teinte générale du monument est d’un blanc crème, mais toutes ses parties sont revêtues d’une décoration polychrome dont les tons rouges dorés et noirs qui sont du plus heureux effet. Cette décoration comporte 3 116 lampes à incandescence de formes et de couleurs variées. Comme il y a en outre, 12 lampes à arc sur la coupole et les minarets, 8 lampes à réflecteurs-projecteurs, et 16 lampes à réflecteurs simples sur les pylônes, le soir, quand toutes ces lampes sont allumées, le spectacle est féérique. La foule accède librement sous la coupole, où peuvent trouver place 2 000 personnes. Par suite de leur disposition en triangle, les 6 retombées des arches sont groupées deux par deux. Entre celles qui se trouvent nécessairement dans l’axe et en face de l’arc principal, a été aménagée une entrée destinée aux cortèges officiels. Entre les couples latéraux sont pratiquées deux hautes niches, ornées de fontaines que surmontent des statues colossales de l’Electricité. La statue de l’Electricité a une allure archaïque. Elle est debout sur des électro-aimants, attributs de sa puissance. Une tunique collante, imitée du costume des mages d’Assyrie, moule son corps au sexe imprécis. Des bijoux étranges la couvrent d’une carapace métallique et lui donnent l’aspect de ces machines inquiétantes, aux cuivres brillants, aux verreries singulières, que l’on voit dans les laboratoires. La tête est calme et sans expression. C’est la force latente, indifférente, prête au bien comme au mal, et le haut diadème qui la coiffe caractérise la souveraine incontestée. En prévision des foules qui se porteront de préférence vers cette entrée, M. BINET a imaginé une disposition neuve et ingénieuse permettant à 36 guichets disposés en hémicycle, dans les intervalles de deux arches opposées à l’arche principale, de donner entrée dans l’Exposition à environ 42 000 personnes par heure. Voir aussi MAG0320

Bibliographie

http://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=8&pavillon_id=88

Etat de conservation

bon

Support

Photographies collées sur carton

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

Quentin Bidault

Lieu de conservation

Paris

Auteur de la numérisation

Quentin Bidault

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Février 2020

Lot

LOT41_BIDAULT

Livraison

LIVRAISON 01

Contributeur à valider

Patrick Ronne - Line BERNADAT


iptc (stereo)

Nom usuel

QBT041

Auteur

White Hawley C.

Titre

Paris, porte principale lors de l'Exposition universelle de 1900

Copyright

Collection Quentin Bidault

Date de création

Entre 1900 et 1901

Légende

10250 Monumental Gate, Grand Entrance to Paris Exposition of 1900

Ville

Paris

Région

Ile-de-France

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Line Bernadat


Nom de l'objet: QBT041

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : LIVRAISON 01