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DUP0298.jpg

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stereo

Titre

Paris, port de Solférino en face des Tuileries

Datation

Entre 1852 et 1853

Datation min.

1852

Datation max.

1853

Commentaire datation

Photographe professionnel

Auteur du cliché

Inconnu

Fonction

Photographe professionnel

Mention d’édition

Entre 1852 et 1853

Editeur

Série

Distributeur

Berthiot Opticien

Laboratoire photographique

Paris

Légende sur document

48.8597246, 2.328931

Commentaire légende

Ile-de-France

Localisation
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Lieu

Architecture

, , , ,

Personnalité associée

, ,

Milieu - Environnement

, , , ,

Texte au recto

Manuscrit à l'encre noire : Bourgoin

Verso inscrit

oui

Texte au verso

Manuscrit à l'encre noire : Rome Au 409 Étiquette du distributeur : Berthiot Opticien Quai des Célestins, 8 Lyon

Analyse du document

À Paris, au port de Solférino, à deux pas du pont Royal, en face du pavillon de Flore à l’extrémité du palais des Tuileries, cette photo nous montre deux navires à vapeur amarrés le long de la berge en pente, encore non recouverte de quais verticaux. Une vue voisine est présentée en DUP0141. Ces deux navires fluviaux sont de toute évidence le sujet principal du photographe. Au premier plan, nous avons un vapeur fluvial destiné au transport des passagers équipé de roues à aubes latérales : on aperçoit le renflement du bord sur la droite des vues qui va englober la roue tribord. Ce dépassement latéral, sur les deux côtés du navire, était évidemment un des grands inconvénients de ces navires, puisque cela imposait un amarrage à une certaine distance de la berge : on aperçoit d’ailleurs bien l’eau entre la berge et la coque au premier plan. De tels navires fluviaux, qui disposaient d’un faible tirant d’eau, desservaient alors quotidiennement le cours de la Seine jusqu’à Rouen et Le Havre. Sur la droite des vues, on voit clairement la grande cheminée du vapeur en position abattue. Compte tenu de sa hauteur, une telle manœuvre était indispensable pour passer sous chaque pont, alors même que la machine à vapeur n’était pas arrêtée : on imagine à peine les panaches de fumées qui devaient alors se répandre sur le pont du navire (celui-ci disposait apparemment de cabines) mais qui devaient aussi complètement enfumer chaque pont et les quais environnant à chaque passage ! Remarquons que, sur ces vues, aucun panache de fumée n’est à constater, preuve que le vapeur est à l’arrêt. Ce navire porterait le nom de Calisto, selon José Calvélo. Au second plan, un examen attentif des vues permet de constater qu’un second navire est amarré à couple du premier, navire beaucoup plus court ce qui lui permet d’être amarré bord à bord, en arrière de la roue à aubes babord. Le plus intéressant est que la vue de gauche laisse voir une roue à aubes centrale fixée à l’arrière de ce second bateau. Il s’agit d’un vapeur transport de marchandise, du premier modèle mis en service sur la Seine. Ce premier type de navire a été mis en service de manière irrégulière dès 1817. Puis, à partir de 1828, cinq vapeurs de ce type desservent régulièrement la ligne Paris-Rouen-Le Havre et retour pour le transport des marchandises. La compagnie fluviale alors la plus importante avait dénommé ces vapeurs « Paquebot » suivi d’un numéro (selon le sens original du mot en anglais : « transport de colis »). Les photographies de ce type de navire sont extrêmement rares. De plus grosses unités, toujours à roue à aubes arrière, ont été construites et mis en service encore en 1882. La présence d’une seule roue à aubes en position arrière présentait un grand avantage pour l’appontement à quai, puisqu’elle permettait d’amarrer le bateau au ras des quais ou des berges, contrairement aux roues latérales qui éloignaient fortement le navire des quais, et occupaient une emprise bien plus large sur le fleuve, rendant les croisements et les passages sous les ponts plus délicats. Signalons enfin que les premiers vapeurs transports de marchandise à roue à aubes arrière étaient également équipés d’une voile, très utile pour remonter le fleuve de l’embouchure vers Paris en profitant du vent d’ouest dominant, qui pouvait être d’un appoint très utile compte tenu de la faible puissance des premières machines à vapeur. Le tirage de cette photographie semble correspondre à un papier salé recouvert d'un vernis ou d'albumine. La vue est montée entre 2 cartons évidés, pour permettre une observation par transparence.

Bibliographie

Histoire de la Marine, Ed. L’Illustration, Paris 1942, p. 338

Etat de conservation

moyen

Support

Photographies collées sur carton

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Dupin

Lieu de conservation

Paris

Auteur de la numérisation

Francis Dupin

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Juillet 2019

Lot

LOT38_DUPIN

Livraison

LIVRAISON 03


iptc (stereo)

Nom usuel

DUP0298

Auteur

Inconnu

Titre

Paris, port de Solférino en face des Tuileries

Date de création

Entre 1852 et 1853

Ville

Paris

Région

Ile-de-France

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Francis Dupin et Christian Bernadat


Nom de l'objet: DUP0298

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : LIVRAISON 03