stereo
Titre
Paris, Port de Solférino en face des Tuileries
Datation
Entre 1851 et 1855
Datation min.
1851
Datation max.
1855
Auteur du cliché
Duboscq Louis Jules
Mention d’édition
Entre 1851 et 1855
Editeur
,
Numéro dans la série
25
Laboratoire photographique
Paris
Légende sur document
48.8613181, 2.3242998
Commentaire légende
Ile-de-France
Localisation
Lieu
Architecture
, ,
Milieu - Environnement
, , ,
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
oui
Texte au verso
Au dos au crayon : N°82 couvert Zoek Couvert is zoek
Analyse du document
À Paris, au port de Solférino, à deux pas du pont Royal, en face du pavillon de Flore à l’extrémité du palais des Tuileries, cette photo, particulièrement intéressante, nous montre une péniche en cours de déchargement de blocs de pierre déjà taillés, sur la berge en pente encore non recouverte de quais verticaux. Les deux machines de levage, qui sont de toute évidence le sujet principal du photographe, sont des machines extrêmement archaïques : nous sommes en face de deux grues de carriers, essentiellement en bois, très vraisemblablement manœuvrées à main d’homme, au moyen d’une poignée fixée sur le grand volant que l’on aperçoit latéralement, utilisé comme une grande manivelle. Un mécanisme de démultiplication suffisant permettait ainsi de lever de tels blocs qui ne dépassaient pas quelques quintaux ou quelques tonnes. Ces machines de levage étaient courantes durant tout le XIXème siècle et sans doute encore jusqu’à la Première Guerre mondiale dans les carrières. Celle du premier plan soulève son bloc au moyen d’un ensemble de cordages qui l’enserre, comme une sorte de filet. L’autre grue, au second plan à l’arrêt, porte, quant à elle, une pince à bloc qui permettait de lever le bloc par simple pincement obtenu du fait de son poids, moyen de portage que les carriers utilisaient couramment pour porter des blocs plus petits à force de bras avec des outils de même modèle. Compte tenu de leur structure artisanale, on peut penser que ces grues ont été assemblées sur ce port fluvial pour une période déterminée. On pense nécessairement au gigantesque chantier de construction que lance le Baron Haussmann, nommé nouveau préfet de Paris à compter de juin 1853 pour construire les grands boulevards et les grandes avenues qui ont marqué Paris sous le règne de Napoléon III. Une vue identique est répertoriée en DUP0121. Ce tirage correspond probablement à une lithographie réalisée à partir d'un daguerréotype. Pour l'attribution à Duboscq-Soleil, cf livre Paris en 3D Catalogue expo du musée Carnavalet. 2000. page 46. Cette image figure également dans les collection de la Bibliothèque nationale de France, dans une série de dessins et figures géométriques sur fond noir. L'exemplaire de la BNF, acquis en 1980 (fonds Brébisson), porte alors le numéro 25 de cette série. Cet exemplaire porte au coin haut gauche à l'encre blanche «25.» et en tout petit dans l'angle bas droit : «RB».
Bibliographie
http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/outils/outils_carrier/chargement.html
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Dupin
Lieu de conservation
Paris
Auteur de la numérisation
Francis Dupin
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Juillet 2019
Lot
LOT38_DUPIN
Livraison
LIVRAISON 03
iptc (stereo)
Nom usuel
DUP0295
Auteur
Duboscq Louis Jules
Titre
Paris, Port de Solférino en face des Tuileries
Date de création
Entre 1851 et 1855
Ville
Paris
Région
Ile-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin, Francis Dupin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: DUP0295
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON 03