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Titre
Paris, Commune de Paris, Batteries de canons sur la butte Montmartre
Datation
Entre le 18 mars et le 23 mai 1871
Datation min.
1871
Datation max.
1871
Commentaire datation
Date des événements de la Commune de Paris
Auteur du cliché
Queval Jules Hippolyte
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
Q. V.
Editeur
Série
Laboratoire photographique
Paris
Légende sur document
La batterie de Montmartre
Commentaire légende
Légende imprimée sur une étiquette beige collée au verso de la carte. Encre de couleur noire.
Lieu
Architecture
Milieu - Environnement
Objet manufacturé
Texte au recto
A gauche et à droite : Insurrection de Paris Photog. par Q.V. à Paris
Verso inscrit
oui
Texte au verso
N. Insurrection de Paris La batterie de Montmartre
Analyse du document
Peu de temps après la capitulation de Paris et la signature de l'armistice avec la Prusse le 28 janvier 1871, le 18 mars 1871, les Parisiens des quartiers populaires, ouvriers, artisans et petites professions libérales, se soulèvent contre le gouvernement d’Adolphe Thiers, à peine installé depuis le 17 février, à la suite de l’élection d’une Assemblée nationale le 8 février précédent. Au mois de mars, le nouveau gouvernement de Thiers prend plusieurs décisions maladroites qui embrasent aussitôt les esprits des Parisiens : suppression du moratoire jusque-là en vigueur sur les loyers (risquant de mettre à la rue de nombreux parisiens incapables de payer leurs loyers) et sur les effets de commerce (acculant de nombreux petits artisans et commerçants à la faillite), et suppression de la solde quotidienne qui était versée aux gardes « nationaux » (en fait composés de parisiens modestes). Le 18 mars 1871, ils apprennent que le gouvernement a envoyé la troupe dans la nuit pour reprendre les canons de la garde nationale, que les parisiens eux-mêmes ont contribué à financer par souscription, et qui avaient été regroupés par les Parisiens sur la butte Montmartre. S’en était trop ; dans les heures qui suivirent, les faubourgs s’embrasent, les gardes nationaux s’opposent à la reprise des canons. D’ailleurs, la troupe régulière fraternise avec la foule qui s’est mobilisée spontanément ; mais, cette dernière fait prisonnier les généraux qui commandent l’armée de la République et les exécute sommairement. Ainsi, l’armée officielle est en échec, et le gouvernement doit se réfugier à Versailles, d’où le nom de « Versaillais » qui sera désormais donné aux troupes républicaines sous la présidence de Thiers. Ce 18 mars, l’insurrection s’étend rapidement à l’ensemble de la capitale ; le Luxembourg et l’Hôtel de ville sont aussitôt occupés et quelques barricades commencent à être érigées. Outre les 227 canons de la garde nationale, les parisiens disposent de 500 000 fusils. Cette photographie montre les canons de la Garde Nationale sur la butte Montmartre. La butte Montmartre avec ses canons est reprise par les Versaillais le 23 mai.
Bibliographie
https://macommunedeparis.com/2016/05/11/non-la-commune-na-pas-10-un-canon-plus-un-canon-plus/
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Dupin
Lieu de conservation
Paris
Auteur de la numérisation
Francis Dupin
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Juillet 2019
Lot
LOT38_DUPIN
Livraison
LIVRAISON_02
iptc (stereo)
Nom usuel
DUP0181
Auteur
Queval Jules Hippolyte
Titre
Paris, Commune de Paris, Batteries de canons sur la butte Montmartre
Date de création
Entre le 18 mars et le 23 mai 1871
Légende
La batterie de Montmartre
Ville
Paris
Région
Ile-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin, Francis Dupin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: DUP0181
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON_02