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CLL166.jpg

fichier associé : 1

stereo

Titre

Cité médiévale de Carcassonne, la porte Narbonnaise

Datation

Le 10 mai 1934

Datation min.

1934

Datation max.

1934

Commentaire datation

Photographe amateur

Auteur du cliché

Carrières Jean

Fonction

Photographe amateur

Mention d’édition

Le 10 mai 1934

Numéro dans la série

325

Laboratoire photographique

Guilleminot

Légende sur document

325 - Carcassonne - La Cité - 10-5-34

Commentaire légende

Légende manuscrite entre les deux vues

Localisation
Chargement des données cartographiques...
Lieu

Architecture

, , ,

Personnalité associée

Milieu - Environnement

,

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

non

Analyse du document

La cité fortifiée de Carcassonne, édifiée sur un promontoire élevé, est un ensemble médiéval unique en France par ses dimensions, entièrement restauré par Viollet-le-Duc entre 1851 et 1865, dont le classement s’est étalé entre 1862 et 1942. Une portion des murailles remonte au Ve siècle, sans doute à la suite du passage des Wisigoths. Le château date des XIe et XIIe siècles. La porte Narbonnaise et toute la partie méridionale de l'enceinte intérieure, ainsi que le couronnement des tours, ont été construits au XIIe siècle, après que le dernier vicomte de Carcassonne eut abandonné ses droits seigneuriaux à Saint-Louis en 1247. L'enceinte extérieure paraît être peu postérieure à ces dernières constructions. Nous sommes devant la porte Narbonnaise, point d’entrée principal de la cité fortifiée, la seule que pouvaient franchir les chars et charrettes. Un châtelet à créneaux défend le pont franchissant le fossé. Une barbacane percée de meurtrière précède les deux grosses tours narbonnaises qui encadrent la porte. Elles sont bâties sur un plan allongé, avançant chacune un éperon vers l’extérieur, destiné à repousser les projectiles d’un éventuel assaillant. Le pont levis inclus dans ce système défensif a été restauré dans un état fonctionnel. Au premier plan, on a une vue partielle d'une automobile 4 portes s'ouvrant en "armoire normande" (les portes avant et arrière s'ouvrant à contresens, souvent sans pilier central). Le cabochon en haut de la calandre permet d'identifier une La Licorne (ou Licorne), marque française de petites voitures bien construites et élégantes (remarquer par exemple les charnières de portes chromées et la grille pare-pierre chromée protégeant le radiateur). Le choix de carrosseries était vaste, celles-ci étant sous-traitées chez des carrossiers extérieurs, certains d'entre eux étant très réputés (comme Antem, Gallé ou Duval par exemple). La firme présentait en général ses modèles, avec leurs dernières carrosseries spéciales et la participation de personnalités féminines, dans les concours d'élégance durant l'été précédant le salon automobile, et profitait ainsi de la publicité liée aux prix obtenus dans leur catégorie. La forme de la calandre que l'on aperçoit derrière le pare-pierre a été utilisée sur 3 modèles à moteur 4 cylindres : une petite 5 CV (type HO2, 0.9l) de 1930 à 1931, une 6 CV qui la remplacera (type LO4, 1.1l) de 1931 à 1933 et une 8 CV (LRW puis L-760) de 1931 à 1933. Au cours de l'année 1933, la calandre change, elle s'incline et les barrettes verticales rejoignent son sommet. La carrosserie présente des similitudes avec la berline Opéra commercialisée sur la gamme 8 CV, mais une vue d'ensemble serait utile pour le confirmer.

Bibliographie

https://monumentum.fr/cite-carcassonne-pa00102588.html

Etat de conservation

excellent

Support

Tirage sur papier photographique

Dimensions

6 x 13 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Qualité de la stéréoscopie

excellent

Propriétaire

M. Caillol-Carrières

Lieu de conservation

Pessac

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Février 2019

Lot

LOT35_CAILLOL


Nom de l'objet: CLL166

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : Boite16