stereo
Titre
Bordeaux, le port vu depuis la rive droite, au pied d’un pylône du pont transbordeur
Datation
20 juillet 1932
Datation min.
1932
Datation max.
1932
Commentaire datation
Photographe amateur
Auteur du cliché
Carrières Jean
Fonction
Photographe amateur
Mention d’édition
20 juillet 1932
Numéro dans la série
229
Laboratoire photographique
Société Lumière
Légende sur document
229-Bordeaux-Le Port-20-7-32
Commentaire légende
Légende manuscrite inscrite entre les deux vues
Lieu
Architecture
,
Personnalité associée
,
Milieu - Environnement
, , , ,
Texte au recto
229-Bordeaux-Le Port-20-7-32
Verso inscrit
non
Analyse du document
La construction du pont transbordeur de Bordeaux, œuvre de l’ingénieur-constructeur Ferdinand Arnodin, est décidée en 1909. Dans ce but, dès 1893 avait été fondée par Charles Cazalet la Société anonyme du pont à transbordeur de Bordeaux. En 1910, le ministère des Travaux Publics déclare d’utilité publique la construction d’un pont à transbordeur à Bordeaux. Le 19 septembre 1910, le président de la République Armand Fallières pose la “première pierre” de cet édifice entièrement métallique. Le pont transbordeur devait permettre de relier les deux rives de la Garonne, sans gêner la navigation des navires afin de leur permettre d’aller jusqu’au pont de pierre situé deux kilomètres et demi en amont. Il se situait au droit du cours du Médoc sur la rive gauche, dans le quartier des Chartrons et à la jonction entre le quai de Queyries et le quai de Brazza dans le quartier de la Bastide sur la rive droite. Les travaux sont interrompus en 1914, du fait de la guerre, alors que la construction des deux pylônes, d’une hauteur exceptionnelle de 95 mètres, est terminée. La structure métallique, restée inachevée pendant l’entre-deux guerres faute de réunir les financements nécessaires, se dégrade et en 1938, le maire, Adrien Marquet, abandonne le principe du pont à transbordeur. Les pylônes sont détruits par les autorités allemandes le 18 août 1942 pour récupérer l’acier et pour éviter qu’ils ne servent de repère aux avions alliés pour bombarder la base sous-marine toute proche. La vue est ici prise quai de Queyries au pied du pylône de la rive droite. L’intérêt de cette photo réside dans l’aperçu qu’il nous donne de l’activité du port en rive gauche : 4 navires sont amarrés au quai de Bacalan, en aval du cours du Médoc puisqu’on ne voit pas le pylône de la rive gauche. Dans la mesure où cette photo est prise le lendemain des CLL132, 133 et 134, il y a tout lieu de penser que le navire à trois cheminées que l’on voit bien entre l’arche de droite du pylône est le paquebot Massilia (photographié en CLL132 et 134), tandis que le navire tout à gauche est certainement le cargo-mixte Château Pavie (CLL133) avec sa cheminée noire toute droite. Entre les deux, devant le « Château Pavie », nous avons à coup sûr un autre gros paquebot à deux ou trois cheminées, puis, en allant vers le Massilia, sous l’arche de gauche du Pylône, le quatrième navire, plus petit est soit un petit paquebot, soit un cargo-mixte. En tout cas, sur cette portion de quai qui ne couvre même pas le cinquième des quais du port, en plein mois de juillet, les quais sont entièrement occupés, témoignage de l’intense activité maritime du port dans cet entre-deux-guerres.
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_transbordeur_de_Bordeaux
Etat de conservation
excellent
Support
Verre
Dimensions
6 x 13 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Qualité de la stéréoscopie
excellent
Propriétaire
M. Caillol-Carrières
Lieu de conservation
Pessac
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Février 2019
Lot
LOT35_CAILLOL
Nom de l'objet: CLL141
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : Boite13