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CLL139.jpg

fichier associé : 1

stereo

Titre

Bordeaux, la Porte Cailhau

Datation

20/07/1932

Datation min.

1932

Datation max.

1932

Commentaire datation

Photographe amateur

Auteur du cliché

Carrières Jean

Fonction

Photographe amateur

Mention d’édition

20/07/1932

Numéro dans la série

222

Laboratoire photographique

Société Lumière

Légende sur document

222-Bordeaux-Porte Cailhau-20-7-32

Commentaire légende

Légende manuscrite inscrite entre les deux vues.

Localisation
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Lieu

Architecture

, , , ,

Personne photographiée

, ,

Personnalité associée

Milieu - Environnement

, , , , , , , , , ,

Mention dans l'image

Sur la façade de gauche : MAISON VVE LUBET & CIE MANUFACTURE DE TOILES ET DE BACHES IMPERMEABLES VÊTEMENTS IMPERMÉABLES TENTES BACHES Au fond : QUINCAILLE[RIE] Sur la façade de droite : BAR PACA[---]

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

non

Analyse du document

La porte Cailhau se dresse sur la place du Palais du côté du fleuve. Située entre les embouchures des deux principales rivières de Bordeaux, le Peugue (cours d'Alsace et Lorraine) et la Devèze (rue de la Devise), c'était la principale entrée de la ville depuis le port. Elle donnait accès au Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne, puis siège du Parlement de Bordeaux à partir de 1462. Le nom de la tour signifie caillou (calhau en gascon). Il était donné au quai en pente douce situé entre les deux rivières, que l'on appela le quai daü Caillaü, parce qu’il fut le premier à être pavé en cailloux de rivière. Cette porte se trouvant placée en face de ce quai prit naturellement ce nom. Ce nom est partagé avec la puissante famille bourgeoise bordelaise médiévale des Cailhau ou Caillau, établie près du Palais de l'Ombrière et qui donna plusieurs maires à la ville (XIIIe - XIVe siècle). La porte originelle était implantée dans le rempart du XIVe siècle. Elle a été remplacée par le monument actuel, construit plus près de la Garonne entre 1493 et 1496. Le hasard a voulu qu'en fin de construction, le roi Charles VIII remporte en 1495 la bataille de Fornoue contre les Italiens, au cours de laquelle l'archevêque de Bordeaux, André d'Espinay, conduisait un contingent bordelais. Pour commémorer cette victoire, la porte, formant une entrée royale face au Palais de l'Ombrière, a été dédiée par les jurats à Charles VIII, et ornée de sa statue en marbre blanc, tenant globe et sceptre, entourée du cardinal d'Espinay et de saint Jean-Baptiste. Cette porte est l’un des deux seuls monuments médiévaux conservé dans la cité avec la Grosse Cloche (voir vues CLL135 et CLL142). Elle a été classée monument historique en mai 1883. La photo est prise depuis ce qui est aujourd’hui le quai Richelieu. En cet après-midi du mois de juillet, la ville est plongée dans une sorte de torpeur estivale. Le rideau du magasin à gauche de la porte est baissé ; son mur porte en lettres délavées « … Manufacture de toiles et de bâches imperméables ». Un véhicule est garé le long du trottoir de la courte voie menant à la porte (un petit camion à plateau). Derrière ce véhicule, on aperçoit une quincaillerie. Sur le côté droit de la même voie, sur le trottoir passe un homme portant une sacoche, tandis qu’une femme et deux enfants patientent : l’épouse et les enfants du photographe (reconnus sur la base des photos du même lot). Au pied d’un bar passe une automobile utilitaire bâchée, à l’époque dite « torpédo commercial ». Ce petit torpédo commercial avec la roue de secours fixée au dessus de l'aile avant et la forme de la capote évoque une Peugeot 5 CV type 172 (octobre 1927 à septembre 1929) ou type 190 (octobre 1928 à septembre 1931). Cette voiture populaire de dimensions réduites constituait la base de la gamme Peugeot, sa dénomination est fantaisiste comme souvent à l'époque, il s'agit en fait fiscalement d'une 4 CV. Moteur 4 cylindres 0.7L. A gauche petit camion non identifié, au premier plan à droite la porte ouverte et l'aile avant d'un petit utilitaire bâché ou d'une voiture (cabriolet ou torpédo), non identifié. Au milieu on distingue une conduite intérieure 6 glaces familiale ou commerciale, non identifiée, il s'agit peut-être de l'automobile du photographe. A l’occasion de son voyage aux Pyrénées en juillet 1843, Victor Hugo fait étape à Bordeaux. Couchant ses impressions dans ses notes, il fait « parler les pierres » : Le beffroi dit : c’est sous ma voûte qu’ont siégé Michel Montaigne qui fut maire, et Montesquieu qui fut président. écrit-il.

Bibliographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_Cailhau
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k103019r.image

Etat de conservation

excellent

Support

Verre

Dimensions

6 x 13 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Qualité de la stéréoscopie

excellent

Propriétaire

M. Caillol-Carrières

Lieu de conservation

Pessac

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Février 2019

Lot

LOT35_CAILLOL


Nom de l'objet: CLL139

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : Boite13