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Titre
Bordeaux, vue du port depuis la rive droite
Datation
20 juillet 1932
Datation min.
1932
Datation max.
1932
Commentaire datation
Photographe amateur
Auteur du cliché
Carrières Jean
Fonction
Photographe amateur
Mention d’édition
20 juillet 1932
Numéro dans la série
228
Laboratoire photographique
Société Lumière
Légende sur document
228-Bordeaux-Le Port-20-7-32
Commentaire légende
Légende manuscrite inscrite entre les deux vues
Lieu
Architecture
Personnalité associée
Milieu - Environnement
, , ,
Texte au recto
228-Bordeaux-Le Port-20-7-32
Verso inscrit
non
Analyse du document
Cette photo est prise depuis le quai de Queyries, en rive droite, à l’endroit où le fleuve (et par voie de conséquence le quai) s’incurve. Par rapport aux CLL136 et CLL138, le photographe a progressé le long du quai de Queyries. Il a posé ici son pied peut-être au même endroit que sur la CLL141, en évitant dans son viseur le pylône de la rive droite. Ainsi cible-t-il au plus près le pylône de la rive gauche, implanté au droit du débouché du cours du Médoc sur les quais : à sa gauche se termine le quai des Chartrons, tandis qu’à sa droite commence le quai de Bacalan. Le long du quai, deux paquebots sont à quai, reconnaissables par le pont équipé de cabines et les chaloupes de sauvetage sur le pont supérieur. En ce mois de juillet, tous les emplacements du quai sont occupés, ce qui témoigne de l’intense activité qui régnait alors sur le port. En ce qui concerne le pont transbordeur de Bordeaux, conçu par l’ingénieur-constructeur Ferdinand Arnodin, sa construction est décidée en 1909. Dans ce but, dès 1893 avait été fondée par Charles Cazalet la Société anonyme du pont à transbordeur de Bordeaux. En 1910, le ministère des Travaux Publics déclare d’utilité publique la construction d’un pont à transbordeur à Bordeaux. Le 19 septembre 1910, le président de la République Armand Fallières pose la “première pierre” de cet édifice entièrement métallique. Il devait permettre de relier les deux rives de la Garonne, sans gêner la navigation des navires afin de leur permettre d’aller jusqu’au pont de pierre situé deux kilomètres et demi en amont. Il se situait au droit du cours du Médoc sur la rive gauche, dans le quartier des Chartrons et à la jonction entre le quai de Queyries et le quai de Brazza dans le quartier de la Bastide sur la rive droite. Mais les travaux sont interrompus en 1914, du fait de la guerre, alors que la construction des deux pylônes, d’une hauteur exceptionnelle de 95 mètres, est terminée. La structure métallique, restée inachevée pendant l’entre-deux guerres faute de réunir les financements nécessaires, se dégrade et en 1938, le maire, Adrien Marquet, abandonne le principe du pont à transbordeur. Les pylônes sont détruits par les autorités allemandes le 18 août 1942 pour récupérer l’acier et pour éviter qu’ils ne servent de repère aux avions alliés pour bombarder la base sous-marine toute proche. Au milieu du fleuve, à gauche de la photo, la péniche que l’on aperçoit, avec ses deux flèches de charge terminées par des bennes preneuses arrimées sur un même mât, semble être une drague en activité. Le photographe a pris successivement 4 vues depuis ce quai, qu’il faut regarder dans l’ordre suivant : CLL136, CLL138, CLL137, CLL141.
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_transbordeur_de_Bordeaux
Etat de conservation
excellent
Support
Verre
Dimensions
6 x 13 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Qualité de la stéréoscopie
excellent
Propriétaire
M. Caillol-Carrières
Lieu de conservation
Pessac
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Février 2019
Lot
LOT35_CAILLOL
Nom de l'objet: CLL137
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : Boite13