stereo
Titre
Paris, Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937, intérieur du pavillon de l'Algérie
Datation
3 août 1937
Datation min.
1937
Datation max.
1937
Commentaire datation
Photographe amateur
Auteur du cliché
Carrières Jean
Fonction
Photographe amateur
Mention d’édition
3 août 1937
Numéro dans la série
00462
Laboratoire photographique
Société Lumière
Légende sur document
462 - Exposition - Algérie - 3-8-37
Commentaire légende
Légende manuscrite au centre de la plaque de verre. Encre de couleur noire
Localisation
Lieu
Architecture
, , , ,
Personne photographiée
,
Milieu - Environnement
,
Objet manufacturé
,
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
non
Analyse du document
Les photographies de cette boite ont été réalisées avec des plaques au Gélatino-Bromure d'argent produites par la société Lumière (Plaques au Gélatino-Bromure d'Argent S E, Orthochromatiques Sans écran S E). L'information est donnée par le carnet d'inventaire des photographies tenu par le photographe amateur Jean Carrières qui a réalisé l'ensemble des photographies de ce fonds. La photographie est prise de l'intérieur du palais de l'Algérie reconnaissable à sa grande cour à arcades. L’architecte de ce palais est GUIAUCHAIN. Le palais formait un tout homogène bien qu’il se composait en réalité de trois parties distinctes : le palais barbaresque du XVIIIe siècle avec sa grande cour à arcades (ce que l’on voit sur la photo), la cour d’un caravansérail, une ruelle de ville arabe qui contournait la façade du palais. La cour, dans laquelle on pénétrait en premier, était égayée par un jet d’eau retombant dans une vasque d’onyx ; elle était la reproduction de la cour de l’Archevêché d’Alger. Sous les arcades se trouvaient les échoppes des artisans y exerçant leur métier. Tous ces petits métiers divers étaient en honneur en Algérie : les indigènes brodaient, filaient, tissaient, tournaient de la poterie suivant la mode kabyle, travaillaient le cuivre et l’osier, ciselaient des bijoux délicats et ajourés. Même dans les territoires les plus au sud, dans le M’zab par exemple, l’art du bijoutier était pratiqué, tandis que les Sœurs blanches et les Pères blancs enseignaient la fabrication des tapis et des cuirs. De cette cour, par une porte, reconstitution exacte de la Porte de Bab-Azoun, flanquée de deux postes de janissaires en costume du temps, rappelant l’époque de l’occupation turque, on pénétrait dans la cour du caravansérail. Trois tentes y étaient dressées, celle d’un chef nomade, celle d’un targui et celle d’un tisseur d’alfa que l’on pouvait voir à l’œuvre. On pouvait voir aussi un métier à nouer les tapis. Aux alentours, s’agitaient et bêlaient les moutons du sud à la laine courte et les mehara tendaient leur cou inflexible. (Nota : un méhari (des méhara) est un dromadaire, animal noble par excellence. Il est de robe blanche, svelte, longiligne et d’allure altière. C’est un animal de selle adapté aux razzias et à la course. Son berceau d’origine est l’Algérie.) On voyait là tout le grouillement d’un gîte d’étape algérien. Ce grouillement subsistait dans la ruelle bordée d’étalages volants montrant la gamme des fruits, des primeurs et de tous les comestibles produits uniquement en Algérie.
Bibliographie
https://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=12&pavillon_id=606
Etat de conservation
bon
Support
Verre
Dimensions
6 x 13 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Caillol-Carrières
Lieu de conservation
Pessac
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Février 2019
Lot
LOT35_CAILLOL
Contributeur à valider
Line BERNADAT
Nom de l'objet: CLL071
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : Boite07