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Mag6497.JPG

fichier associé : 1

stereo

Titre

Les Eaux-Bonnes, rue de l’Impératrice, jardin Darralde et Pic du Ger

Datation

1868

Datation min.

1868

Datation max.

1868

Commentaire datation

Dépôt légal de la série en 1868

Auteur du cliché

Lamy Ernest

Fonction

Photographe et éditeur

Mention d’édition

20140310

Editeur

Série

Numéro dans la série

24

Laboratoire photographique

Eaux-Bonnes

Légende sur document

24. - Le pic du Ger, vu des Eaux-Bonnes.

Commentaire légende

Légende imprimée en bas à droite sur le recto de la carte. Encre de couleur bleue

Localisation
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Lieu

Architecture

Personne photographiée

Milieu - Environnement

, , , , ,

Objet manufacturé

,

Texte au recto

Sous l'image de droite : 24. - Le pic du Ger, vu des Eaux-Bonnes.

Verso inscrit

non

Analyse du document

Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. En 1878, la station est présente à l’Exposition Universelle et y reçoit une médaille d’argent pour la qualité de ses eaux minérales. Dès 1880, la commune bénéficie de l’éclairage électrique, et le chemin de fer parvient jusqu’à Laruns, à 4 km de là, en 1883. La photo nous montre l’arrivée aux Eaux-Bonnes en venant de Laruns : la rue se dénomme alors rue de l’Impératrice, en l’honneur de l’Impératrice Eugénie qui y avait ses habitudes et qui fut ici une bienfaitrice, après avoir été désignée comme rue Impériale, car elle était la rue principale, sur la route Impériale tracée par Napoléon 1er. Cette voie fut ensuite baptisée avenue Louis Barthou (ancien député des Basses-Pyrénées, puis Président du Conseil), pour lui rendre hommage après son assassinat le 9 octobre 1934, en tant que ministre des Affaires étrangères, aux côtés du roi Alexandre 1er de Yougoslavie lors de son assassinat à Marseille. Sur la droite, nous avons une partie du Jardin Darralde, square triangulaire aménagé au centre de la commune dès la Restauration. Cette vue est prise en venant de Laruns, dans le sens nord-sud. Au dernier plan, on aperçoit le pic du Ger, un des sommets qui dominent le cirque de Gourette du haut de ses 2 613 m, mais visible depuis les Eaux-Bonnes en direction du sud-est.

Bibliographie

Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 108.

Etat de conservation

moyen

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 17,5 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Magendie

Lieu de conservation

Lescar

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Mars 2016

Lot

LOT24_MAGENDIE

Livraison

LIVRAISON_10


iptc (stereo)

Nom usuel

Mag6497

Auteur

Lamy Ernest

Titre

Les Eaux-Bonnes, rue de l’Impératrice, jardin Darralde et Pic du Ger

Date de création

20140310

Légende

24. - Le pic du Ger, vu des Eaux-Bonnes.

Ville

Eaux-Bonnes

Région

Nouvelle Aquitaine

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat


Nom de l'objet: Mag6497

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : repertoire 05