Titre
Eaux-Bonnes, la cascade du Valentin
Datation
1868
Datation min.
1868
Datation max.
1868
Commentaire datation
Dépôt légal de la série en 1868
Auteur du cliché
Lamy Ernest
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
20140310
Editeur
Série
Numéro dans la série
8
Laboratoire photographique
Eaux-Bonnes
Légende sur document
8. - Cascade du Valentin, aux Eaux-Bonnes.
Commentaire légende
Légende imprimée en bas à droite sur le recto de la carte. Encre de couleur bleue
Lieu
Personne photographiée
Milieu - Environnement
, ,
Texte au recto
A gauche et à droite : Vues des Pyrénées Sous l'image de droite : 8. - Cascade du Valentin, aux Eaux-Bonnes.
Verso inscrit
non
Analyse du document
Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. L’environnement de la station comporte de nombreuses cascades. Le Valentin est le torrent qui coule au pied des Eaux-Bonnes (sur son flanc nord) et qui va se déverser un peu plus loin dans le gave d’Ossau. Cette cascade se situe juste en contrebas de la commune. A l’époque, le chemin pour descendre à cette cascade était relativement escarpé. L’eau y chute d’environ 540 m (180 pied) dans un large bassin qui provoque une fraîcheur remarquable.
Bibliographie
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
9 x 17,5 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Magendie
Lieu de conservation
Lescar
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Mars 2016
Lot
LOT24_MAGENDIE
Livraison
LIVRAISON_10
Métadonnées stereo
Nom usuel
Mag6488
Auteur
Lamy Ernest
Titre
Eaux-Bonnes, la cascade du Valentin
Date de création
20140310
Légende
8. - Cascade du Valentin, aux Eaux-Bonnes.
Ville
Eaux-Bonnes
Région
Nouvelle Aquitaine
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Métadonnées iptc (stereo)
Nom de l'objet: Mag6488
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : repertoire 05