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Mag6487.JPG

fichier associé : 1
Titre

Les Eaux-Bonnes, panorama pris du kiosque de la butte au Trésor

Datation

1868

Datation min.

1868

Datation max.

1868

Commentaire datation

Dépôt légal de la série en 1868

Auteur du cliché

Lamy Ernest

Fonction

Photographe et éditeur

Mention d’édition

E. Lamy

Editeur

Série

Numéro dans la série

6

Laboratoire photographique

Les Eaux-Bonnes

Légende sur document

6. Panorama des Eaux-Bonnes, pris du kiosque

Commentaire légende

Légende imprimée en bas à droite sur le recto de la carte. Encre de couleur bleue

Lieu

Architecture

,

Personnalité associée

Milieu - Environnement

, , ,

Texte au recto

A gauche : Views of the Pyrenees by E. Lamy A droite : Vues des Pyrénées par E. Lamy Sous l'image de droite : 6. Panorama des Eaux-Bonnes, pris du kiosque

Verso inscrit

non

Analyse du document

Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie. Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. On conçoit un véritable réseau de promenades face aux Pyrénées, sous l'impulsion de quelques mécènes. On y donne à voir les montagnes et les paysages grâce à des mises en scènes paysagères, dont la construction de kiosques pour le repos des promeneurs dans les endroits où l’on peut profiter de panoramas remarquables. Un de ces kiosques a été installé sur la promenade Eynard, dite aussi « Butte au Trésor », juste en surplomb de la commune, sur son versant est. Un kiosque existe toujours aujourd’hui sur ce site. Il a été reconstruit en dure, sur un plan identique. La photo prise de ce point de vue remarquable, nous montre la rue principale et la place de la mairie. Ce bâtiment fut à l’origine la maison des communes, appelée "Maison du Gouvernement" sous le Second Empire. L’impératrice Eugénie y fut hébergée lors de son premier séjour en 1855. Il ne fut affecté à l’hôtel de ville que vers 1885, date à laquelle il a été transféré de l’ancien hospice Sainte Eugénie (dit « hôpital » dans les légendes (voir MAG6492). Cette vue est très proche de celle déposée par Andrieu pour son Voyage aux Pyrénées (Mag6245), ou Alexandre Bertrand, pour sa série Pyrénées(MAG6311) ; elle diffère cependant par la présence d'un parterre de fleurs sur la place de la mairie.

Bibliographie

Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 108.

Etat de conservation

excellent

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 17,5 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Magendie

Lieu de conservation

Lescar

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Mars 2016

Lot

LOT24_MAGENDIE

Livraison

LIVRAISON_10

Métadonnées stereo


Nom usuel

Mag6487

Auteur

Lamy Ernest

Titre

Les Eaux-Bonnes, panorama pris du kiosque de la butte au Trésor

Date de création

20140310

Légende

6. Panorama des Eaux-Bonnes, pris du kiosque

Ville

Les Eaux-Bonnes

Région

Nouvelle Aquitaine

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat

Métadonnées iptc (stereo)


Nom de l'objet: Mag6487

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : repertoire 05