stereo
Titre
Les Eaux-Bonnes, la chapelle évangélique
Datation
Entre 1862 et 1863
Datation min.
1862
Datation max.
1863
Commentaire datation
Dépôt légal de l'image (n°10456 BNF) en 1862
Auteur du cliché
Andrieu Jean
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
Photo.ie. J. Andrieu, Paris
Editeur
Série
Numéro dans la série
132
Laboratoire photographique
Eaux-Bonnes
Légende sur document
132. Chapelle Evangélique aux Eaux-Bonnes
Commentaire légende
Légende manuscrite au dos de la carte. Encre de couleur noire
Lieu
Architecture
, ,
Milieu - Environnement
,
Texte au recto
A gauche : Voyage aux Pyrénées A droite : Photo.ie. J. Andrieu, Paris
Verso inscrit
oui
Analyse du document
Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes. L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici d’une maison pour accueillir les malades civils et militaires, installée au départ dans le bâtiment dit « du Gouvernement » (voir MIDR_PHA_152_070, 0139, 0140). Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement. Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement. La photo nous montre la chapelle évangélique et son presbytère qui furent construits vers 1862, chapelle qui prouve la libéralisation des cultes en vigueur sous le Second Empire. La photo est prise depuis le parvis de la maison hospitalière (voir MA6335). Désaffectée au XXe siècle, elle fut démolie lors de l’achat du bâtiment de l’hospice par l’ASSPTT dans les années 2000. A la date de la photo, cette chapelle est donc toute récente. Le 13 novembre 1863, Jean Andrieu vient déposer la suite d'une série non mentionnée clairement mais qui correspond à son premier Voyage aux Pyrénées. A l'occasion de ce dépôt, Jean Andrieu fait enregistrer 17 images supplémentaires. Cette photographie porte le numéro 10456 du dépôt légal du département de la Seine.
Bibliographie
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
9 x 17,5 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Magendie
Lieu de conservation
Lescar
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Mars 2016
Lot
LOT24_MAGENDIE
Livraison
LIVRAISON_10
iptc (stereo)
Nom usuel
Mag6264
Auteur
Andrieu Jean
Titre
Les Eaux-Bonnes, la chapelle évangélique
Date de création
Entre 1862 et 1863
Légende
132. Chapelle Evangélique aux Eaux-Bonnes
Ville
Eaux-Bonnes
Région
Nouvelle Aquitaine
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: Mag6264
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : repertoire 02