stereo
Titre
Compiègne, vue sur les débris du Zeppelin écrasé
Datation
Mars 1917
Datation min.
1917
Datation max.
1917
Commentaire datation
Le 17 mars 1917 le zeppelin s'abbat dans les jardins de Compiègne
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe professionnel
Mention d’édition
Mars 1917
Editeur
Série
Numéro dans la série
00008
Laboratoire photographique
Compiègne
Légende sur document
8. Le ZEPPELIN tombé à COMPIÈGNE en 1916.
Commentaire légende
Imprimée sous l'image
Lieu
Milieu - Environnement
Texte au recto
8. Le ZEPPELIN tombé à COMPIÈGNE en 1916.
Verso inscrit
non
Analyse du document
La légende indique l'année 1916 cependant c'est le 17 mars 1917 que le zeppelin s'écrase. Le dirigeable Zeppelin qui s’est écrasé ici, dans un jardin de Compiègne, faisait partie d’une escadrille de 3 dirigeables appartenant à la Marine allemande (à cette époque, où les armées de l’Air n’ont pas encore été créées, en France aussi les dirigeables étaient affectés à la Marine) ; il revenait d’un bombardement sur l’Angleterre. Les deux premiers ont été abattus plus tôt dans leur trajet retour. Celui-ci, immatriculé L39 (n° de série chez Zeppelin LZ86) a été intercepté par les batteries (que l’on n’appelait pas encore « anti-aériennes) de la « Défense de Paris », organisation militaire spécifique mise en place pour défendre Paris et sa région. Les Zeppelin avaient la particularité de disposer d’une structure rigide légère, en tubes et cornières d’aluminium (matériau d’avant-garde pour l’époque), recouverte d’une enveloppe de toile. Ce sont les éléments de cette structure que l’on voit ici en amas et qui n’ont pas brûlé. Pour les rendre plus légers que l’air, la structure était remplie de plusieurs ballons séparés (dits « cellules »), tous remplis d’hydrogène, gaz hautement inflammable. C’est ce qui explique que, pratiquement à chaque accident ou destruction militaire, ils prenaient feu. Pendant la Première Guerre mondiale, l’Allemagne a mis en œuvre 115 dirigeables, dont seulement 31 traversèrent l’ensemble du conflit sans être détruits. Ils étaient d’une redoutable efficacité car ils transportaient plusieurs centaines de kilos de bombes pour un grand rayon d’action ; de plus, la défense anti-aérienne était alors balbutiante et d’une efficacité très moyenne. Les dirigeables allemands opérèrent essentiellement pour aller bombarder le sud de l’Angleterre et le nord de la France. La France était aussi équipée de dirigeables qu’elle utilisait pour l’observation, la défense côtière, l’attaque des navires allemands dans la Manche ou des positions allemandes en France. Contrairement aux Zeppelin, les dirigeables français (fabriqués par Astra-Torres, Chalais Meudon, Clément-Bayard ou Zodiac) étaient tous à enveloppe souple (sans structure rigide interne). L’armée française récupéra après la guerre deux Zeppelin comme dommages de guerre qui équipèrent la Marine après 1918.
Bibliographie
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5789763m/texteBrut
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Dimensions
9 x 17,5 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Magendie
Lieu de conservation
Lescar
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Septembre 2014
Lot
LOT24_MAGENDIE
Livraison
LIVRAISON_07
Contributeur à valider
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
iptc (stereo)
Nom usuel
MAG3755
Auteur
Inconnu
Titre
Compiègne, vue sur les débris du Zeppelin écrasé
Date de création
Mars 1917
Légende
8. Le ZEPPELIN tombé à COMPIÈGNE en 1916.
Ville
Compiègne
Région
Hauts-de-France
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: MAG3755
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : repertoire 06