stereo
Titre
Intérieur d'un char Saint-Chamond
Datation
Entre avril 1917 et novembre 1918
Datation min.
1917
Datation max.
1918
Commentaire datation
Le premier prototype du char Saint-Chamond est présenté à l’Armée et approuvé en septembre 1916. Les premières sorties d’usine datent d’avril 1917.
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe professionnel
Mention d’édition
Entre avril 1917 et novembre 1918
Editeur
Série
Légende sur document
Intérieur d'un tank St Chamond
Commentaire légende
Légende manuscrite au centre de la plaque de verre.
Lieu
Personne photographiée
Milieu - Environnement
Objet manufacturé
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
non
Analyse du document
Livrés à partir d’avril 1917, les chars Saint-Chamond furent fabriqués à 400 exemplaires par la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d’Homécourt à Saint-Chamond. Beaucoup moins efficaces que leurs concurrents Renault, car trop lourds (22 tonnes), ils étaient cependant beaucoup mieux armés : un canon de 75 mm et 4 mitrailleuses (une sur chaque face). Même si leur silhouette affolait les soldats ennemis, ils furent peu employés en offensive ; par contre, ils eurent une certaine utilité comme batteries blindées en situation de défense. Sur la vue ci-dessus, le cliché est inversée par rapport à la photo précédente et à la réalité, car la mitrailleuse d’avant était à droite, et donc le poste de pilotage à gauche. Malgré l’insuffisance de luminosité du cliché, on voit ici à droite le moteur Panhard, au fond à droite le conducteur, les yeux rivés vers une visière, tenant dans sa main gauche un gouvernail, et au milieu le canonnier à côté de sa pièce de 75 mm. Cet équipage était installé dans un inconfort total qu’il faut imaginer : le bruit, la chaleur et l’odeur insupportables dégagés par le moteur sans capot ni protection, les vibrations dues aux chenilles, sans parler des impacts des tirs ennemis…. Les hommes étaient revêtus d’épais blousons de cuir pour tenter de les protéger d’éventuels éclats d’obus qui pouvaient transpercer le blindage (non résistant aux munitions les plus lourdes) et aux risques d’incendie. Ainsi, le 2 juin 1917, L’Illustration écrit : « Pendant le feu, la vie est terrible à l’intérieur d’un char d’assaut. La place y est restreinte, comme on peut le penser. Mitrailleurs, canonniers, pourvoyeurs, ont juste la place nécessaire à leur service et juste ce qu’il leur faut de « regards » sur l’extérieur Ils ont un esprit de corps bien à eux, qu’ils doivent aux pertes courageusement subies, aux dangers, à l’efficacité certaine de leurs efforts… » Lors de ce premier conflit mondial, seuls les Français et les Britanniques ont développé ce type d’arme entièrement nouveau. Ce sont d’ailleurs les Britanniques qui baptisèrent « tank » (réservoir) ces engins, dans le but de rendre leur fabrication banale et ne pas attirer l’attention de l’espionnage allemand. Compte tenu de la date de première livraison, cette photo est à situer sur la période : avril 1917 à la fin du conflit en novembre 1918. Voir char à l’attaque en photo DEZ075.
Bibliographie
http://greatwarin3d.org/FrenchViewsBOTGpTitleList.htm
Etat de conservation
moyen
Support
Verre
Dimensions
4,4 x 10,6 cm
Info développement
Positif
Info couleur
Sépia
Propriétaire
M. Dezarnaulds
Lieu de conservation
Chevrainvilliers
Auteur de la numérisation
Philippe Chalons
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
CLEM
Date de dépôt
Mars 2016
Lot
LOT28_DEZARNAULDS
iptc (stereo)
Nom usuel
DEZ062
Auteur
Inconnu
Titre
Intérieur d'un char Saint-Chamond
Date de création
Entre avril 1917 et novembre 1918
Légende
Intérieur d'un tank St Chamond
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Christian Bernadat
Nom de l'objet: DEZ062
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LOT28_DEZARNAULDS