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Mag0317.jpg

stereo

Titre

Paris, Palais des Armées de terre et de mer lors de l'exposition universelle de 1900

Datation

Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900

Datation min.

1900

Datation max.

1900

Commentaire datation

L'exposition Universelle se tient entre le 15 avril et le 12 novembre 1900.

Auteur du cliché

Inconnu

Fonction

Photographe professionnel

Mention d’édition

Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900

Editeur

Série

Laboratoire photographique

Paris

Légende sur document

EXPOSITION Palais des Armées de terre et de mer

Commentaire légende

Légende écrite au dos de la carte

Lieu

Architecture

Personne photographiée

Milieu - Environnement

, , , , ,

Objet manufacturé

Mention dans l'image

TERRE NEUVIER PROJECTIONS ANIMEES 92 CHOCOLAT MENIER ABSINTHE JOANNE PICON AU PRINTEMPS NOUVEAUTES

Texte au recto

CLEM - Archéovision

Verso inscrit

oui

Texte au verso

EXPOSITION Palais des Armées de terre et de mer

Analyse du document

Le « concept » d'Exposition Internationale Universelle voit le jour au milieu du XIXe siècle ; c'est une célébration de la foi collective dans le progrès qui rassemble tout ce que la science, la technique et l'industrie savaient produire ou inventer de neuf. La première Exposition Internationale Universelle a lieu sous le Second Empire à Paris en 1849, vite suivie par Londres en 1851. Les grandes nations y expriment leur compétition dans une succession effrénée de manifestations : 1855 et 1867 où, pour la première fois la manifestation a lieu sur le Champ-de-Mars. La République naissante se place dans la continuité du Second Empire avec une manifestation tous les 11 ans : 1878, 1889, puis 1900. L'exposition Universelle de 1900 se tient du 15 avril au 12 novembre 1900. Elle couvre 112 hectares de part et d'autre de la Seine, depuis l'esplanade des Invalides jusqu'au Champ-de-Mars. C'est l'occasion pour la République de donner à voir les dernières nouveautés et prouesses technologiques. 48 à 50 millions de personnes vont la fréquenter : ce sera un record depuis jamais égalé. Les innovations sont partout : dessertes cadencées en bateaux sur la Seine, transports électriques, trottoir roulant (la « Rue de l'Avenir »), éclairage à l'électricité, apparition de la première ligne de Métropolitain (Porte de Vincennes - Porte Maillot), construction de trois nouvelles gares (Orsay, Invalides, Lyon), projection des films des frères Lumière, construction des Petit et Grand Palais, inauguration du Pont Alexandre III, etc. Il s'agit ici du Palais des Armées de terre et de mer, situé au bord de la Seine et doté d'une façade de 340 mètres. Sur la Seine circulent des bateaux-mouches à vapeur. Le palais s’inspire de l’époque du moyen âge et donne l’impression d’une enceinte de ville forte, telle que la cité de Carcassonne ou de Coucy-le-Château. Le motif central du bâtiment forme donjon, et la passerelle lancée dans son axe par-dessus la Seine vient déboucher comme un pont-levis dans la grande arcature qui forme vestibule d’honneur et qui sert de passage pour le public désirant aller du quai d’Orsay au quai de Billy ou vice versa. Le tablier de la passerelle se trouve à 10 mètres environ au-dessus du quai des Ponts-et-Chaussées, et laisse passer au-dessous d’elle un chemin réservé, de 7 mètres de largeur, qui longe la Seine devant le palais. Pour que le public voie clairement combien il est facile de communiquer entre ces deux niveaux, deux grands escaliers ont été ménagés dans le bâtiment et affirment franchement, à l’extérieur, par une architecture à jour semblable à celle du célèbre escalier du Podestat, à Florence, la disposition du plan par rapport à la façade. Ces escaliers constituent une véritable merveille d’audace, de légèreté et d’art. Le donjon a environ 27 mètres de façade, mais par suite de la disposition des escaliers latéraux, le motif central, dans son ensemble, atteint 74 mètres de longueur. L’emplacement de la passerelle, dont l’axe a été déterminé invariablement par la rue de la Manutention, sur le quai de Billy, occasionne cette particularité, semblable à celle des compositions gothiques et romanes, de ne pas déboucher juste au milieu de la longueur de la façade. Ne pouvant modifier cette disposition, les architectes en ont tiré un excellent parti. Les deux extrémités du palais sont absolument différentes. Du côté du Pont de l’Alma, une rotonde monumentale de 20 mètres de diamètre termine le hall par un escalier à jour semblable aux escaliers du motif central, et inspiré, comme disposition, de l’escalier de la cour d’honneur du château de Blois. Cela a permis d’établir de grands paliers aux étages, et indique en même temps au public du dehors les accès faciles mis à sa portée. Du côté du Pont d’Iéna, le bâtiment est terminé par une large entrée en forme de tour carrée, couronnée par des chemins de ronde fortifiés. Cette construction monumentale n’a pas moins de 340 mètres de façade. Toutes les collections des Ministères de la guerre et de la Marine sont installées dans les salles et, sauf en ce qui concerne quelques pièces qu’il est impossible d’exposer, le public peut se rendre compte des progrès réalisés depuis dix ans dans l’armement sur terre et sur mer. En plus de l’exposition de l’art militaire moderne, ce groupe, comme tous les autres, comporte un musée rétrospectif de l’art militaire depuis l’époque de Louis XIV. Parmi les sections étrangères de ce groupe, il faut signaler l’exposition du ministère de la guerre prussien. À quai devant le pavillon, une belle goélette à trois-mâts ; la mention « terre-neuvier » qu’elle porte traduit sans doute qu’elle pratique la pêche à la morue, navire que l’on désigne habituellement aujourd’hui sous le terme de « terre-neuvas ». Sur le calicot, la mention « projections animées » laisse supposer que l’on présentait sous forme de « film » (les premiers datent de 1862, mais le terme n’était pas encore utilisé), la pêche à la morue pratiquée par ce navire. Les visiteurs de l’Exposition universelle ne soupçonnaient sans doute pas les difficultés que les organisateurs ont dû affronter pour acheminer jusqu’ici ce navire. En effet, il a fallu le remorquer par un navire à vapeur (car il est évidemment impensable de remonter la seine à la voile avec une telle unité), abattre l’ensemble de la mâture et peut-être même lester la coque pour passer sous les nombreux ponts, tout en veillant aux problèmes de tirant d’eau que cela pouvait supposer !

Bibliographie

http://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=8&pavillon_id=63

Etat de conservation

excellent

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 18 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Magendie

Lieu de conservation

Lescar

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Janvier 2014

Lot

LOT24_MAGENDIE

Livraison

LIVRAISON_01

Contributeur à valider

Line BERNADAT


iptc (stereo)

Nom usuel

Mag0317

Auteur

Inconnu

Titre

Paris, Palais des Armées de terre et de mer lors de l'exposition universelle de 1900

Date de création

Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900

Légende

EXPOSITION Palais des Armées de terre et de mer

Ville

Paris

Région

Île-de-France

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Line Bernadat - Christian Bernadat - Catherine Carponsin-Martin


Nom de l'objet: Mag0317

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : repertoire 04