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Titre

Paris, exposition universelle de 1900, exposition allemande au Palais de l'Esplanade des Invalides

Datation

Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900

Datation min.

1900

Datation max.

1900

Commentaire datation

L'exposition Universelle se tient entre le 15 avril et le 12 novembre 1900.

Auteur du cliché

Hanau Eugène

Fonction

Photographe et éditeur

Mention d’édition

Collection E.H. Paris

Editeur

Série

Numéro dans la série

00116

Laboratoire photographique

Paris

Légende sur document

116 Stion allemande. Décoration

Commentaire légende

Légende imprimée dans le négatif en bas à droite

Lieu

Architecture

Milieu - Environnement

, , ,

Mention dans l'image

DEUTSCHLAND

Texte au recto

En haut : 1900 A gauche : Collection E.H. Paris A droite : Exposition Universelle

Verso inscrit

non

Analyse du document

Le « concept » d'Exposition Internationale Universelle voit le jour au milieu du XIXe siècle ; c'est une célébration de la foi collective dans le progrès qui rassemble tout ce que la science, la technique et l'industrie savaient produire ou inventer de neuf. L'exposition Universelle de 1900 se tient du 15 avril au 12 novembre 1900. Elle couvre 112 hectares de part et d'autres de la Seine, depuis l'esplanade des Invalides jusqu'au Champ-de-Mars. C'est l'occasion pour la République naissante de donner à voir les dernières nouveautés et prouesses technologiques. La vue est prise à l'intérieur du Palais de l'Esplanade des Invalides où se trouvaient exposés les objets de décoration et de mobilier et des industries diverses des pays étrangers. La section allemande était placée entre la Russie et les États-Unis. L’empire d’Allemagne s’est mis en frais et a réalisé une décoration luxueuse d’un grand effet d’ensemble. La partie qu’occupe les exposants d’Outre-Rhin comporte la galerie de raccord entre le Palais en bordure de la rue de grenelle et le Palais médian, une partie du rez-de-chaussée du hall adjacent et les galeries de l’étage. Le commissariat de l’Allemagne a dressé, sur la face sud du hall, une construction monumentale avec une haute composition allégorique en mosaïque. Au-devant, ce sont des fontaines avec des massifs de plantes vertes, des statues équestres de guerriers, qui précède un passage voûté en anse de panier et d’une obscurité voulue, car elle fait valoir un fond baigné d’une abondante lumière, sur lequel s’étale une grande peinture murale représentant une allégorie mythologique du feu, exécutée dans une note blonde et chaude, en carreaux de porcelaine, et surmontant une fontaine en haut relief, avec figures, vasques, etc, en céramique modelée et peinte. La violente opposition entre le passage sombre et les nudités baignées de lumière, dans l’eau ruisselante, est d’un effet impressionnant. La galerie, qui orne cette grande fontaine d’applique, est réservée à l’exposition de la céramique. À droite et à gauche, elle aboutit à de larges escaliers, qui font partie du système décoratif et qui sont ornés avec somptuosité. Les galeries de l’étage sont divisées en petits salons qui forment autant d’espaces de présentation. Passons aux galeries hautes ; le long de celle qui est la plus rapprochée de la rue Fabert, on voit une décoration d’intérieur, la salle des mariages de l’hôtel de ville de Kalsruhe, du mobilier officiel, avec portes et lambris, d’une renaissance composite, mélangée d’Art nouveau. Puis viennent 2 salons qui remportent un grand succès près des enfants car ils présentent les expositions collectives de jouets de Nuremberg et de Sonneberg. Il y a ensuite un salon de musique, noir et or, des jouets à combinaisons architecturales en bois, les étains de Grefeld aux formes fuyantes ; on peut voir encore une fontaine en argent, élevée à la gloire de la musique allemande. Dans les bronzes qui entourent cette fontaine il faut signaler un buste de guerrier, la bouche rentrée, l’air mauvais, les yeux légèrement blancs dans l’ombre du casque, accentuant encore cette physionomie inquiétante ; c’est une œuvre remarquable. Puis viennent les orfèvres et les joaillers, et enfin, l’exposition du mobilier. Il s'agit ici de ce que l'on nomme généralement une vue illuminée. Dans ce type de production très particulière, une photographie est imprimée sur un papier très fin à l'arrière duquel on a placé une fine feuille de papier coloré à la main. Lorsqu'on place l'image à la lumière celle-ci apparaît alors en couleur.

Bibliographie

http://www.worldfairs.info/expopavillondetails.php?expo_id=8&pavillon_id=77

Etat de conservation

moyen

Support

Photographies collées sur carton

Dimensions

9 x 18 cm

Info développement

Positif

Info couleur

Noir et Blanc

Propriétaire

M. Magendie

Lieu de conservation

Lescar

Auteur de la numérisation

Philippe Chalons

Type de stéréoscopie sauvegardée

Anaglyphe (bleu / rouge)

Créateur du dépôt

CLEM

Date de dépôt

Janvier 2014

Lot

LOT24_MAGENDIE

Livraison

LIVRAISON_01

Contributeur à valider

Line BERNADAT


iptc (stereo)

Nom usuel

Mag0001

Auteur

Hanau Eugène

Titre

Paris, exposition universelle de 1900, exposition allemande au Palais de l'Esplanade des Invalides

Date de création

Entre le 15 avril et le 12 novembre 1900

Légende

116 Stion allemande. Décoration

Ville

Paris

Région

Île-de-France

Pays

France

Fournisseur

CLEM - Archéovision

Auteur de la description

Catherine Carponsin-Martin - Christian Bernadat - Line Bernadat


Nom de l'objet: Mag0001

Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05

Collection : repertoire 01