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Titre
Bordeaux, quai des Queyries, vue sur l'embarcadère
Datation
Entre 1900 et 1925
Datation min.
1900
Datation max.
1925
Commentaire datation
En 1926, les quais verticaux ont été généralisés.
Auteur du cliché
Inconnu
Fonction
Photographe et éditeur
Mention d’édition
S.I.P.
Editeur
Série
Numéro dans la série
6
Laboratoire photographique
Bordeaux
Légende sur document
6. Bordeaux. - Les quais. - S.I.P.
Commentaire légende
Légende imprimée dans le négatif en bas à gauche
Lieu
Milieu - Environnement
, , , , , , ,
Objet manufacturé
,
Texte au recto
CLEM - Archéovision
Verso inscrit
non
Analyse du document
Histoire de la photographie : Avec des éditeurs tels que la S.I.P., finis l'artisanat et l'albumine en stéréoscopie ! La spécialité est passée à l'ère industrielle. La S.I.P. commercialise des papiers au gélatino-bromure d'argent, qu'elle utilise dans sa propre production. Un encart publicitaire paru en 1903 précise, par exemple : « S.I.P. brillant ou mat, lisse ou rugueux, épais ou mince. Mat Email : papier lisse mince, le plus artistique, donnant les plus beaux résultats. » La S.I.P. aurait installé son siège et sa fabrique à Rueil en 1899, suite au rachat d'un terrain : « Une machine moderne de 45 mètres de long fonctionnant à l'électricité fabrique mécaniquement du papier photographique au mètre, lequel est ensuite livré au commerce. C'est la première usine de ce type en France et la plus importante de l'époque dans son domaine d'activité. La société possède des magasins à Paris, notamment au 37, rue des Mathurins. Elle édite sous la marque "SIP" des artistes, par exemple la collection du célèbre studio parisien photographique Reutlinger (jusqu'en 1906), mais aussi des cartes postales pour les musées, etc. On lui doit aussi des vues de villes et des "fantaisies" en noir et blanc et en couleur. Elle commercialise du matériel, notamment des systèmes stéréoscopiques. » (« Rueil-Malmaison, terre d'entreprises ») Il ne fait aucun doute que la S.I.P. éditait des vues stéréoscopiques depuis au moins 1900, puisque l'on connaît une série produite par l'entreprise consacrée à l'exposition universelle cette année-là. En 1914 au plus tard, la marque S.I.P. semble avoir été rachetée par un certain J. Courcier, éditeur de cartes postales encore plus gros et plus « industriel » qu'elle. Celui-ci se targuait de produire 100 000 cartes chaque jour dans son imposante « usine modèle de Nanterre ». Commentaire de la vue : Cette photo nous montre le début du quai de Queyries, en rive droite, avec, au fond à droite, l’embarcadère des vapeurs de la compagnie Bordeaux-Océan qui dessert la Gironde jusqu’à Royan. Cette liaison perdurera jusqu’en 1922 ; et, plus à droite encore, la « gare maritime » construite par les Chemins de fer d’Orléans. Depuis la gare d’Orléans, de l’autre côté de la route, la voie ferrée, construite dès l’installation de la gare (1842), permettait d’amener ici, au plus près de la rive, des wagons de marchandises, pour un transfert sur un vapeur fluvial des petits colis (les messageries), ou des marchandises volumineuses qui étaient transférées sur des vapeurs de transport lourd au moyen des deux grues établies sur un embarcadère de construction légère. Ici, on constate que deux wagons-plateaux stationnent sur la voie, chargés de pierres. C’est la fonction initiale de ce quai : le déchargement de pierres des gabarres en provenance de l’amont de la ville ; elles viennent s’amarrer le long de la rive. C’est le sens originel du mot « Queyries » : « queiria », bloc de pierre en gascon. Sur le fleuve on aperçoit un cargo de conception récente et, davantage vers l’aval, un vapeur fluvial, sans doute arrivant de l’embouchure à destination de l’embarcadère qui constitue son terminus. Mais, il est difficile de trouver dans cette vue des éléments spécifiques qui permettraient de déterminer une fourchette de date de manière plus précise que celle établie sur la base de l’histoire de l’éditeur de cette série.
Bibliographie
Fiche de la BNF :
https://data.bnf.fr/fr/16135049/societe_industrielle_de_photographie/
https://rthcards.co.uk/pclogos/data/SIP/SIP_01.html
« Rueil-Malmaison, terre d'entreprises », par Arnaud Berthonnet et Sylvie Gousset :
Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen Année 1950, pp. 221-233
(https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1950_num_21_4_1282)
content/uploads/2017/12/Rueil-Morceaux-choisis.pdf
Le rôle des voies ferrées dans le paysage de Bordeaux-Bastide. Paul Pélissier
Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen Année 1950, pp. 221-233
(https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1950_num_21_4_1282)
Etat de conservation
bon
Support
Photographies collées sur carton
Info développement
Positif
Info couleur
Noir et Blanc
Propriétaire
M. Vergnieux
Lieu de conservation
Pessac
Auteur de la numérisation
Bérénice Vergnieux
Type de stéréoscopie sauvegardée
Anaglyphe (bleu / rouge)
Créateur du dépôt
Archéovision
Date de dépôt
juin 2012
Lot
LOT17 VERGNIEUX
Livraison
LIVRAISON05
iptc (stereo)
Nom usuel
RVX200
Auteur
Inconnu
Titre
Bordeaux, quai des Queyries, vue sur l'embarcadère
Date de création
Entre 1900 et 1925
Légende
6. Bordeaux. - Les quais. - S.I.P.
Ville
Bordeaux
Région
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Pays
France
Fournisseur
CLEM - Archéovision
Auteur de la description
Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat
Nom de l'objet: RVX200
Date d'entrée de l'objet dans ArcheoGRID : 2024-12-05
Collection : LIVRAISON05